17/03/2009

Nouvelle adresse du blog du collectif 44=Breizh !

Le collectif 44=Breizh vous informe que le nouveau blog est accessible à cette adresse :
www.44breizh.com

(ou bien celle-ci sans la redirection : http://44breizh.wordpress.com/ )

Merci d'en tenir compte et de faire le changement dans vos favoris, ainsi que sur les liens de vos propres blogs, sites, ...

Plus d'infos :

• Il y a maintenant une page d'accueil pour vous présenter le collectif 44=Breizh de façon générale.
• Pour avoir des informations récentes sur l’actualité du collectif 44=Breizh ou ce qui touche à la réunification de la Bretagne, cliquez sur la page “Actualités/Keleier”.
• Nous mettons également en place une page “Téléchargements/Pellgargañ” afin de permettre à ceux et celles qui le souhaiteraient d’imprimer les visuels pour les diffuser à l’entourage, lire les documents que l'on propose, etc.

Merci à toutes et à tous de venir le visiter pour prendre des nouvelles sur les actions menées en faveur de la réunification de la Bretagne !
Et surtout, n'hésitez pas à laisser des commentaires sur le nouveau blog, à nous écrire par mail ( stourmomp[at]no-log.org ) pour nous faire part de vos réactions, de vos suggestions, etc. !

Sondage Ouest France, les partisans des PdL® contre-attaquent

Partisans ou non de la Réunification, le sondage publié ce week-end par Ouest France a étonné tout le monde. D'un seul coup on passait de 70 % à 30 % de Bretons favorables à la Réunification (67 % du 44 favorables au dernier sondage 2006 IFOP) !

Cette « enquête » de l'IFOP interroge plus sur l'utilité et l'utilisation des sondages, en tout cas sur le problème de la Réunification, qu'il ne donne à voir une réalité. En aucun cas un sondage ne saurait répondre au débat démocratique posé par la Réunification, et c'est plus les réactions de certaines personnes qui nous forcent à réagir.

Premièrement, nous dénonçons l'attitude de plusieurs élus socialistes, notamment Jacques Auxiette et l'ARF, qui, dans le problème de la réorganisation territoriale et de l'unité de la Bretagne, ont distillé des peurs irrationnelles au sein de la population. Nous rappelons l'usage scandaleux du terme de « colonialisme » utilisé par J. Auxiette pour qualifier la volonté populaire de Réunification. Quel rapport avec le colonialisme – avec lequel d'ailleurs la famille politique de M. Auxiette s'est largement compromise – dans le débat sur la Réunification ? M. Auxiette a repris ce terme à la manière dont le ferait l'extrême droite sur l'immigration et montre à quel point il méprise les milliers de citoyens du pays nantais qui se prononcent pour l'unité territoriale.

Nous dénonçons aussi les prises de position de certains élus UMP qui ne voient dans la Réunification qu'un gadget pour « semer le bordel » au sein des collectivités PS.

Nous demandons à certains élus, qui s'empressent de stigmatiser nos arguments : «le sentiment d'appartenance se construit plus sur un avenir à partager qu'en référence à une histoire » (J. Auxiette), et même de nous insulter « un résultat salubre qui révèle le refus de réflexes identitaires dangereux » (Jean-Claude Boulard), à lire les différents argumentaires et ouvrages qui leurs sont régulièrement adressés et qui montrent l'intérêt du projet politique, économique, social et démocratique que représente la Réunification.

Nous nous étonnons d'ailleurs des réflexions du maire du Mans, qui quelques jours auparavant se disait intéressé par le redécoupage de la région PdL (Ouest France, 18 février). Quant à M. Auxiette, nous souhaitons rappeler que le « sentiment d'appartenance » et le désir d'avenir et de projets communs entre les habitants de la Bretagne sont justement régulièrement entravés par la partition de la Bretagne et la région Pays de la Loire®.

Pour Christophe Clergeau (président de l'U.R. PS) : « Il est désormais temps de mettre un terme à ce débat sur la réunification de la Bretagne », il désire même « tourner la page sur la page du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ». C'est pour nous le plus grave : certains élus voudraient faire penser qu'un unique sondage sur quelques centaines de personnes pourrait répondre à la demande de démocratie de centaines de milliers ! Quand les différents sondages donnaient une large majorité à la Réunification, personne n'a jamais osé affirmer « le débat est clos, réunifions la Bretagne ». Ces prises de position n'auront dénoté que le peu de soucis de la démocratie par les partisans de la partition de la Bretagne.

Ce sondage tombe comme un bon coup de buzz pour les Pays de la Loire® et les réfractaires à l'unité de la Bretagne. D'ici quelque temps on n'en reparlera plus, mais le problème jamais résolu de la partition de la Bretagne sera toujours présent.

07/03/2009

Les six inculpés de la Réunification : des condamnations démesurées et hors contexte

Les six barbouilleurs passaient, en délibéré de leur jugement du 12 février, aujourd'hui au palais de justice de Nantes. Contre toute attente, le jugement a suivi presque à l'identique les réquisitions de la procureure : 2 mois de prison avec sursis, 100 heures chacun de Travail d'Intérêts Général, 11.500 euros d'indemnisation pour la SNCF et 20.900 euros pour la Pays de la Loire®. Quelques centaines d'euro seulement auront été retirés des indemnisations exagérées demandées par les parties civiles, et notamment les Pays de la Loire®.

Une peine pour les six prévenus complètement démesurée, notamment quand on sait que, pour des faits relativement similaires, trois militants avaient été condamnés à 500 euros d'amende avec sursis en 2007 à Saint-Nazaire. Alors que leurs engagements citoyen et démocratique est démontré – certains se sont même présentés sur une liste électorale aux dernières élections municipales – nous considérons la peine de TIG comme une provocation vis-à-vis du discours engagé et citoyen en faveur de la Réunification qu'ils ont porté et défendu devant le tribunal. Ce discours, c'est celui porté par des dizaines de milliers de Bretons qui dénoncent le caractère anti-démocratique de la région Pays de la Loire®, et qui, comme nous, doivent se sentir agressés par ce jugement.

Les six jeunes militants et leur avocat maître Le Moigne ont aussitôt décidé de faire appel. Encore une fois, nous devrons tous nous mobiliser pour les soutenir et montrer à la justice française l'intérêt général de notre lutte pour l'unité territoriale de la Bretagne !

Délibéré du jugement des 6 barbouilleurs de la réunification, jeudi 5 mars à Nantes

Le collectif 44=Breizh rappelle que les six barbouilleurs volontaires poursuivis pour de la peinture et du goudron sur le palais de la région Pays de la Loire à Nantes, passeront au tribunal de Nantes le jeudi 5 mars à 14 heures. Nous invitons ceux qui le peuvent à se rassembler devant le palais de justice avant 13 h 45.

Nous demandons aux magistrats de prendre en compte l'actualité de la Réunification dans leur jugement, et de relaxer les 6 barbouilleurs. Les 22 000 euros demandé par les Pays de la Loire® (pour trois ampoules de coaltar contre des panneaux) ne sont rien en comparaisons des millions d'euros d'argent public engloutis par la région pour assurer sa communication et son matraquage « ligérien ». Jacques Auxiette doit être responsable et assumer sa position politique et son engagement contre la volonté populaire des Bretons : qu'il paye de sa poche !

Le 5 mars c'est aussi le jour de la remise du rapport Balladur à Sarkozy. L'action des barbouilleurs, la manifestation de soutien le 31 janvier, l'actualité autour de leur procès, se seront entremêlés avec l'action de la société civile et de certains élus auprès du comité Balladur, et prolongent toutes la manifestation du 20 septembre ayant réuni 10 000 personnes à Nantes en faveur de la Réunification. Cette unité d'action entre les différents niveaux de lutte au sein du front commun pour l'unité territoriale et les espoirs de Réunification qui auront pu naître de ce travail ces dernières semaines, témoignent de la solidarité à consolider au sein de ce front large et ouvert. À nous de savoir pousser hors de leurs retranchements les adversaires de l'unité de la Bretagne ■

Les ''bobards'' de Jacques Auxiette

Les pressions exercées par les élus PS opposés à la volonté populaire de Réunification de la Bretagne sur les membres du comité Balladur, ont vraisemblablement permis d'éviter toute référence à la Bretagne dans le rapport final de ce comité. Nous considérons que c'est une grave erreur de ne pas avoir osé aborder le problème démocratique de la partition de la Bretagne, alors que cela rentrait complètement dans le cadre de l'objectif de la réorganisation territoriale poursuivi par le comité Balladur. Certes, la Réunification ne figure pas dans le rapport du comité mais tout le monde aura pu constater l'actualité et la nécessité de la revendication, et surtout, cela ne permet pas à M. Auxiette de raconter n'importe quoi.

En opposition au rapport Balladur et la Réunification de la Bretagne il déclare aujourd'hui dans Ouest France : « on ne construit pas une identité de territoire uniquement sur des contours administratifs, mais sur le sentiment d'appartenance ». Or c'est exactement ce qui est reproché aujourd'hui à la région PdL, vouloir construire une identité factice contre le sentiment d'appartenance des habitants du pays nantais à la Bretagne. Même le compte rendu des assises PdL 2008 du soi-disant panel citoyen mettait en avant le manque d'identité des PdL et un sentiment d'appartenance que la région doit construire. Selon ce rapport des PdL il faudrait « renforcer la cohérence de la Région par une identité commune qui reste à affirmer et préciser ».
Autres citations « Pour nous la région Pays de la Loire a une identité trompeuse du fait de son nom», « nous avons constaté que la Région n'a pas d'identité bien définie. Qui aujourd'hui se reconnaît vraiment dans le terme“ ligérien”, terme très opaque et méconnu ? Afin de forger une identité pourquoi la région n'organiserait-elle pas (...) », ... Les citations et les actes témoignant du peu de sentiment d'appartenance en PdL, notamment quand il est comparé aux sondages montrant une large majorité d'habitants favorable à la Réunification et à la vigueur du tissus culturel breton en Loire-Atlantique, sont innombrables.

M. Auxiette continue dans ces « bobards » lorsqu'il dit dans le Presse Océan d'hier qu'en matière de « déplacement, les liaisons entre Nantes et le Morbihan sont nulles », ceux avec la Mayenne doivent donc être moins que zéro ! Que les liaisons ne soit pas facilitées entre la Loire-Atlantique et le reste de la Bretagne, c'est aussi ce que nous dénonçons du fait de la partition. Par exemple, pourquoi la carte TIVA du Conseil régional PdL permet d'aller dans toutes les régions limitrophes sauf la Bretagne administrative ? Pourquoi la région se refuse-telle à examiner l'amélioration du lien ferroviaire entre Rennes et Nantes, pourtant demandé par la majorité des usagers ? N'est-ce pas une volonté des PdL de ne pas faciliter les liens existants entre Nantes et le reste de la Bretagne ?

Monsieur Auxiette, après vos propos hallucinants sur ce que vous qualifiez de « colonialisme », nous vous demandons de ne pas continuer à inverser la situation. Vos propos trahissent ceux d'une personne qui, depuis plus de trente ans, s'est assez écartée de la vie quotidienne des gens pour que vous viviez dans un mythe « ligérien » vous empêchant de reconnaître qu'il n'y a pas de sentiment d'appartenance commun dans le territoire de votre administration. Vos propos sont même dangereux quand vous essayez de dresser les populations les unes contre les autres en insinuant la peur lorsque vous déclarez que les relations avec la Vendée et le Choletais « seraient gommées d'un trait » par la Réunification. Nous sommes ouverts, contrairement à vous, il n'y aucune raison qu'un changement des limites administratives entraîne une rupture des liens humains et économiques avec la Vendée ou l'Anjou !

Si M. Auxiette est prêt à débattre démocratiquement et sereinement de la question, nous lui demandons d'arrêter ces provocations inutiles et de finir d'assener des mensonges délirants.

Réforme territoriale : D'après Balladur, il n'y aurait pas d'évolution quant à la partition de la Bretagne

Depuis des semaines ici on ne parle que de la Réunification de la Bretagne, beaucoup nous promettaient une réponse fin février du comité Balladur. Alors que 6 jeunes militants de l'unité territoriale passaient en procès à Nantes, des élus, des patrons, des notables, portaient la volonté de Réunification dans le grand restaurant d'un Breton de Paris. La sphère médiatique bretonne était en ébullition on nous promettait une prise de position sur la Réunification, Le Divellec jugeait bon de se montrer en confident de l'ancien ministre et dévoilait à des journalistes qu'il lui avait confié être pour la Réunification, certains médias annonçaient même la Réunification « écrite noir sur blanc », une effervescence maintenue à un tel point que nombre de Bretons pensaient la Réunification effective.

Selon nous, cette effervescence dans laquelle nous avons tâché de garder la tête froide, traduisait avant tout un sentiment d'attente et d'espoir exacerbé par 37 ans de déception et de promesses non tenues. Voilà ce que disait hier Balladur, reçu par Laurence Ferrari : « On voudrait ramener la France de 22 à 15 régions, c'est faux, ça n'est pas dans le rapport (...) il est dit que l'objectif est qu'il y est des régions plus fortes, plus peuplées, mais ça se fera de façon volontaire et ce sont les collectivités locales intéressées qui décideront, et on n'en cite aucune dans le rapport ».

Donc en fait rien de neuf. Le 16 février nous précisions ici que, du fait de la revendication et de son actualité, le comité Balladur devait trancher sur la question : [voir l'article]. Ils nous laissent sur le statu quo. Il y aurait dans le rapport final une nouvelle possibilité de changement des limites territoriales des régions laissée aux collectivités, mais concrètement nous sommes dans la même situation qu'avant. Nous ne pouvons accepter que l'avenir de la Bretagne réunifiée soit encore placé dans les mains de J. Auxiette et de la région Pays de la Loire, qui se comportent en véritable gouvernement colonial en Pays Nantais en refusant d'écouter la volonté populaire d'unité du territoire breton.

Le comité Balladur et le gouvernement étaient au courant des attentes placées dans ce comité par le peuple breton. Le peuple breton sait aussi que depuis près de trente ans les promesses d'unité du territoire breton, de la droite comme du PS, ne sont pas tenues. Reporter une nouvelle fois la possibilité de répondre à la question de la partition, c'est montrer que « les pouvoirs publics restent indéfiniment sourds, indifférents ou en décalage avec les aspirations des citoyens », ce dont le Conseil général de Loire-Atlantique mettait en garde dans son voeu de 2001 pour l'unité territoriale. Ne pas statuer clairement sur la question le 5 mars, jour de la remise au gouvernement du rapport et de la délibération du jugement des 6 barbouilleurs volontaires à Nantes, amènerait les militants de la Réunification à tirer les conclusions qui s'imposent des méthodes parlementaires, institutionnelles et diplomatiques privilégiées jusqu'à présent.

26/02/2009

"Y'A BON BWANA AUXIETTE !", ou la mythologie coloniale des Pays de la Loire®

Ha Ha ! Il commence à nous faire rire le sieur Auxiette ! Dans un entretien diffusé ce week end sur France 3 Ouest, planté devant un attirail de propagande Pays de la Loire®, à l'image d'un sportif qu'on interviewerait devant un mur de sponsors, le président PdL® a déclaré à propos de la Réunification de la Bretagne : « ce serait une forme d'annexion des temps modernes, une forme de colonisation que je ne pourrais accepter »...

Des propos complètement déplacés et ahurissants pour un élu, quinous font sourire, mais qui témoignent avant tout d'une peur irrationnelle face à la perspective d'une perte d'intérêts personnels et privilégiés. En effet c'est bien les bretons qui depuis la création de la région PdL® demande à ce que la région Bretagne intègre l'ensemble du territoire breton ! Jacques refuserait même à certains de ceux-ci de pouvoir s'exprimer en faveur de l'unité territoriale « le débat n'est pas de dépecer la region Pays de la Loire® comme certains s'en accorde la légitimité, quand je dis certains je parle d'élus mais aussi de chefs d'entreprises !», oui, M. Auxiette la revendication de réunification traverse l'ensemble de la société bretonne, dont des patrons et des élus, mais aussi des partis politiques, des associations culturelles, sociale, environnementales..; des syndicats, des jeunes, des vieux, des ménagères de moins de cinquante ans, etc.... à l'image des 10 000 manifestants du 20 septembre à Nantes.

Bref, Auxiette s'embourbe, sent la fin des PdL proche, et réagit telle la bête dans ces derniers retranchements. Alors que les militants de la Réunification ne cessent de se défendre des motivations « ethnicistes » qu'il leurs prête souvent dans la presse, J. Auxiette en expert, même si on sent dans la formulation que ça lui fait mal au dent, nous dit que « oui c'est vrai Nantes et une partie de la Loire-Atlantique ont eu historiquement une histoire commune avec la Bretagne ». Mais M. Auxiette, notre revendication à l'unité se projette avant tout dans notre désir à vivre ensemble et à construire un projet politique commun, maints fois répétés, et non sur une hypothétique et restrictive homogénéité ethnique, linguistique ou culturelle que vous semblez formuler comme seul argument pouvant témoigner de l'unité des Bretons.

En réalité les propos d'Auxiette nous amènent à nous poser la question d'une attitude aussi irrationnelle. Il ne semble pas que cela soit motivé par une simple rivalité parlementaire, rappelons qu'en Bretagne le président PS du CG 44 et la président PS de la région Bretagne sont favorables à la Réunification, et que ce projet à été principalement soutenu par la gauche française plus que par la droite jusqu'à ces dernières années.

Cette attitude illustre nécessairement la peur de perdre un poste et une notoriété, gagnés à l'arraché, notamment lorsqu'il oppose à la Réunification le déficit démographique et économique porté à l'image des PdL, comme s'il ignorait que celle-ci entraînerait forcément une réorganisation des territoires composant les PdL vers d'autres régions administratives (« La L.-A. C'est 1,2 millions d'habitants sur les 3,5 millions que compte les PdL®, ça compte démographiquement et économiquement »). Cependant ces propos, et surtout cette omission, amène indirectement à se poser la question de « l'identité des Pays de la Loire », qui de facto disparaîtrait avec la disparition de son incarnation administrative.

Dès sa création en 1972, les administrateurs ont cherché à donné une âme à l'établissement public, c'est ce que déclarait le premier préfet de région PdL Camous en janvier 1974 : « La plupart des régions de France ne sont pas dotés à leur naissance de cette conscience collective, éveillée et active qui fait des collectivités adultes (...) c'est ce que maintenant nous devons ambitionner et conquérir ». En réalité ceci était le début de la politique identitaire ligérienne dont l'adjectif n'avait pas encore été inventé. C'est ce projet un petit fou, formidablement jubilatoire et motivant pour un homme politique, créer de toute pièce une conscience collective, une identité artificielle, construite à partir d'une administration nouvelle, qui a amené un ministre de l'Equipement et de l'Aménagement, personnalité du gouvernement d'alors, Olivier Guichard, a prendre les rennes des Pays de Loire® en tant que président. Pourtant à l'époque les régions nouvellement constitués ne sont que des établissements publics sans réel pouvoir politique. De plus Guichard a été maire dix ans durant d'une commune de Gironde et n'a aucun rapport avec ce nouveau territoire. C'est donc bien l'expérimentation sociale générée par les potentialités de cette nouvelle structure politique (en plus d'une obstruction au mouvement d'émancipation nationale en Bretagne) qui marque la venue de Guichard et le début de la création identitaire des PdL®.

Depuis, cet objectif et cette politique n'ont cessé d'animer les dirigeants successifs de la région, jusqu'à Jacques Auxiette ancien opposant au conseil régional d'Olivier Guichard. Comprenons le Jacques Auxiette est conseiller régional depuis 1979, bien avant la régionalisation de 1982 et avant l'éléction du CR au suffrage universel à partir de 1986. Il dépend politiquement de cette structure politique depuis trente ans, il y a siégé dès les premières années et a participé depuis cette époque à la politique identitaire initié par Guichard et Camous. En ce sens et malgré l'opposition politique il y a une véritable mission sainte qui semble être transmise de président PdL à président PdL, la création identitaire des PdL (notamment au détriment de l'identité bretonne du 44, qui dès le début a été un frein à ce projet) et la pérennisation de cette politique.

Lui même se place comme « un héritier » d'Olivier Guichard et un continuateur de sa conception régionale (voir le numero de janvier-février de PLACE PUBLIQUE et l'émission « Ca vous regarde » du 24 janvier sur France 3 Ouest ). D'ailleurs la surprenante initiative prise par J. Auxiette d'édifier deux bustes monumentaux d'Olivier Guichard, un au palais de région et un un autre à Fontevraud, sur les fonds publics et sans appel d'offre, témoigne autant de l'affiliation d'avec le créateur dont il veut témoigner que de la construction collective d'un mythe fondateur. C'est notamment ce qu'explique Goulven Boudic chercheur de l'Université de Nantes et consultant pour France 3, et qui témoigne cependant pourtant d'une très grande tiédeur quant au problème de la Réunification de la Bretagne.

Dans la pratique actuelle on retrouve toujours cette politique de création identitaire, fondement de l'existence même de la région, basée sur une communication-propagande toujours en opposition avec la contestation du territoire PdL et visant principalement les jeunes générations. Le nouveau slogan de la région « l'esprit grand ouvert » s'opposant et cristallisant la « fermeture d'esprit » dont ferait preuve une population nantaise voulant vivre au sein d'un territoire administré breton ou la campagne « diversivie » voulant présenter les distensions au sein du territoire comme la caractérisation et la justification même de « l'âme » des PdL et qui insinuerait qu'en étant pour le redécoupage de la région on serait contre la « diversité », sont autant d'exemple d'une propagande régionale toujours placée dans la justification et dans la construction d'une « conscience collective à conquérir ». Ajoutons qu'à chaque fois ces campagnes se chiffrent en centaines de milliers d'euro payé par le contribuable, et qui font paraître ridicule les quelques milliers d'euro réclamé par la région pour la contestation de cette communication-propagande par les barbouilleurs volontaires. Enfin, on retrouve aujourd'hui la même volonté d'intégrer la conscience des jeunes générations qui a caractérisé la propagande paysdelaloirienne depuis le début avec des campagnes de fidélisation et l'investissement fort dans des structures comme le Conseil Régional des Jeunes. A l'issue des débats participatifs sur les assises régionales du développement durable 2008-2009, et alors même que toutes questions sur l'avenir de la région et la Réunification y étaient interdites, on retrouve des conclusions préconisant « de faire entrer dans les écoles le journal des Pays de la Loire® et d'y ajouter des rubriques pour favoriser dès le plus jeune age une identité ligérienne».

Nous le voyons pour les dirigeants PdL, affirmer et faire exister la région est une lutte, un vrai combat politique, c'est même la valeur régionale suprême dépassant les clivages politiques, créer les citoyens et la société à partir de l'administration plutôt que d'adapter les outils politiques à la population. Valeur, et même mission à laquelle J. Auxiette participe depuis maintenant trente ans au sein de la région PdL, structure administrative dont la durée et l'existence s'interpénètrent avec l'ensemble de sa carrière politique. C'est aussi cette implication personnelle avec l'existence de la région qui permet de comprendre que J. Auxiette n'arrive à se projeter objectivement dans le débat sur la réorganisation territoriale, dans lequel tout le monde reconnaît la nécessité de « redécouper les régions de l'Ouest ». On le voit, sans parler de songer à l'opportunité pour les territoires que pourrait constituer la Réunification de la Bretagne (créations des régions Vendée-Poitou-Charentes et Val de Loire), il ne se projette pas non plus dans une région Grand Ouest, pour lui il y aura forcément « dépeçage des PdL ».

En comprenant tout cela on saisit sans doute les raisons amenant à une telle démesure dans les propos de M. Auxiette. On se rend aussi compte que jusqu'à la Réunification effective de la Bretagne il y a un réel combat à avoir contre la politique coloniale des Pays de la Loire®.

Plaques d'immatriculation, comité Balladur, Réunification.... Où en est-on vraiment ?

44=Breizh souhaite réagir après l'adoption par le Journal Officiel de l'arrêté ministériel sur les plaques d'immatriculation.


Plaques minéralogiques

On nous apprend d'abord que seul le « logo officiel de la région » pourra être accepté. Ce qui veut dire pas de Gwenn ha Du, ni pour le pays nantais, ni pour la Bretagne administrative ! Quelques heures après certains médias proches du pouvoir contredisent la version du Journal Officiel et annoncent que « la Bretagne aura son gwenn ha du ». Encore une fois, alors que l'application de ce décret avait déjà été reportée, c'est un grand flou qui règne autour des nouvelles plaques.


Redécoupage, Réunification et Comité Balladur

Après avoir rencontré la préfecture régionale des PdL, après des interventions de Bretagne Réunie vers le ministère de l'Intérieur, alors qu'on nous présente le « comité Balladur » comme donnant bientôt une réponse à la question de la partition de la Bretagne, nous ne pouvons que nous étonner que l'État persiste et reste sourd à notre demande de pouvoir choisir le Gwenn ha Du pour les personnes immatriculées en 44. Quel intérêt de maintenir le logo PdL alors que cette région est vouée à prochainement disparaître ? On nous apprend en plus que toute « modification de la plaque est interdite » ! Alors que les pouvoirs publics refusent de répondre à une demande populaire officiellement exprimée, qu'ils laissent le choix à certaines personnes d'opter pour n'importe quel numéro de département, on voudrait nous contraindre, nous, habitants du pays nantais, à ne pas apposer un Gwenn ha Du à la place du logo PdL !

L'inquiétude est encore plus grande quand on apprend par l'ABP et Christian Guyonvarc'h que Édouard Balladur, qui a récemment rencontré J.-Y. Le Drian , « n'avait jamais eu connaissance du scénario de réorganisation de l'ouest de la France en 4 régions » et qu'en plus « au sein du comité qu'il préside certaines voix s'exprimaient en faveur d'une fusion de la Bretagne administrative et des Pays de la Loire et a trouvé cette réflexion intéressante ». Pourtant quelques semaines avant, Bretagne Réunie avait rencontré M. Louvrier, qui avait assuré transmettre la demande d'unité territoriale de la Bretagne auprès du Chef de l'État et d'Édouard Balladur.

D'ici, la question de la Réunification fait pourtant régulièrement l'actualité, on nous présente ce comité Balladur comme étant « attentif et à l'écoute sur le sujet ». Certains habitants pensent même que la Réunification est déjà actée !


Inquiétudes

L'entérinement de l'exclusion du 44 de la Bretagne pour les plaques d'immatriculation, l'accentuation de la politique d'acculturation des Pays de la Loire® qui prévoit de commencer le « lavage identitaire de cerveau » dès la maternelle, la « découverte » par Balladur du projet de « réorganisation de l'Ouest » alors qu'il fait la une de nos quotidiens locaux depuis des mois et que les initiatives envers son comité fleurissent depuis des semaines, nous inquiètent au plus haut point.

Alors que tant d'espoirs et de promesses se portent vers le comité présidé par Balladur, nous ne comprendrions pas qu'il ne tranche pas sur la question de la partition de la Bretagne qui mine le débat démocratique en Bretagne depuis 1972.

09/02/2009

Gilles Servat, Jean Ollivro et Émile Granville témoigneront en faveur des 6 inculpés de la Réunification

afficheinculpes


Le jeudi 12 février, à 14 heures, s'ouvrira le procès des 6 inculpés de la Réunification. Arrêtés le 30 décembre dernier et âgés de 18 à 23 ans, ils ont passé jusqu'à quarante heures en garde à vue, ont vu le domicile de leurs parents perquisitionné et risquent aujourd'hui jusqu'à trois ans de prison ferme et 75 000 euros d'amende pour avoir inscrit à la peinture des slogans pro réunification sur du matériel de propagande de la région PdL®.

Ils seront défendus par Maître Le Moigne. Gilles Servat (chanteur bien connu en Bretagne), Jean Ollivro (géographe rennais, co-auteur de l'ouvrage « La Bretagne réunifiée ») et Émile Granville (maire-adjoint de Redon, vice-président de la Communauté de communes du Pays de Redon, et ancien président de Bretagne Réunie), seront présents au tribunal de Nantes le 12 février pour témoigner en faveur des 6 inculpés.

Tous militants du collectif 44=BREIZH, ils agissent aussi sur le terrain culturel, politique, associatif, sportif, etc... ils ont choisi ce mode d'action historique en Bretagne pour interpeller l'opinion et la région PdL® sur la fermeture démocratique dont les dirigeants de la région faisaient preuve dans le dossier de la Réunification de la Bretagne.

Depuis leur arrestation, un véritable élan de solidarité s'est manifesté en Bretagne et même ailleurs en Europe, des dizaines de groupes politiques, d'élus, d'intellectuels, de personnalités culturelles, d'artistes leurs ont apporté leurs soutiens, 300 personnes ont défilé dans les rues de Nantes et barbouillé du matériel PdL® le samedi 31 janvier en signe de solidarité, près d'une centaine a participé au repas de soutien se déroulant le soir, et la tombola des 6 inculpés rencontre un franc succès tant au niveau des dons que des tickets achetés.

Pour que cette solidarité se concrétise devant les juges, parce que leur action est le souhait de milliers de Bretons, nous demandons au plus grand nombre de venir les soutenir le jeudi 12 février devant le tribunal de Nantes dès 13 heures.

Solidarité avec les 6 inculpés de la réunification !

Bevet Breizh Unanet !
Les groupes politiques et associations soutenant les inculpés :

Les Alternatifs de Bretagne, Bretagne Réunie, CBIL Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire, EKB-AFB Alliance Fédéraliste Bretonne, Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, LBDH Ligue Bretonne des Droits de l'Homme, Parti Breton, AVY/LJB (Jeunes du PB), UDB Union Démocratique Bretonne, Courant Syndicaliste-Révolutionnaire Breizh, SLB Syndicat des Travailleurs de Bretagne, Bemdez, L'Andon dou Galo, OCL Organisation communiste libertaire, 44=BREIZH, Galv Karaez : Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, The Celtic League, Batasuna (Gauche Indépendantiste basque), Askatusuna (Comité antirépressif basque), Segi (organisation de la jeunesse abertzale), CEIVAR-Organismo Popular Anti-repressivo (Galice), V-SB (Mouvement pour une Flandre Indépendante et Socialiste), Conceju-CNC (gauche cantabriste)...
Les personnalités politiques soutenant les inculpés :

Janet Ryder (Plaid Cymru, députée du parlement gallois), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller régional), Christian Guyonvarc'h (Vice-président de la Région Bretagne), Emile Granville (maire adjoint de Redon, vice-président du Pays de Redon), Alan Coraud (maire de La Rémaudière), Jean-Jacques Monnier (conseiller municipal de Lannion), Ronan Leprohon (ex conseiller régional, rédacteur en chef du « Peuple Breton »), Gwendal Rioual (Conseiller-municipal délégué Guingamp), Lionel Henry (conseiller municipal de Montreuil-Le-Gast), Jakez Caillaud (conseiller municipal de Saint-Herblain), Marcel Marc (conseiller Municipal UDB de Couëron), Charlie Grall, Ghildas Durand, Jacques-Yves Le Touze (membre du Bureau national du Parti Breton), ...
Les personnalités culturelles soutenant les inculpés :

Gilles Servat (chanteur), Nolwenn Korbell (chanteuse), André Daniel (co-fondateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire et géographe), Ronan Le Coadic (universitaire), Pierre Pean (écrivain-journaliste), Mikael Bodloré-Penlaez (Eurominority, GeoBreizh.com), Erwan Chartier (journaliste-écrivain), Jean Ollivro (géographe), Jean-Pierre Le Mat (historien), Jean-Loup Le Cuff (peintre et sculpteur), Dom Duff (chanteur), Gaël Fontana (photographe), Fermin Muguruza (chanteur basque), Gareth Miles (écrivain gallois), Fañch Ar Ruz (illustrateur), Céline Soun (La Obra - Guatemala), Kevin Williamson (éditeur écossais), Startijenn (groupe de fest-noz), Les Ramoneurs de Menhirs, IMG, Daonet, Atlantyka, ...

03/02/2009

Auxiette réagit mal suite à la démonstration 44=BREIZH du 31 janvier

De nombreux soutiens avaient appelé à ce que la plainte de la région PdL® contre les six inculpés de la Réunification soit retirée, notamment pour « apaiser la situation ». Au vu de la manifestation du samedi 31 janvier, J. Auxiette s'est senti obligé de réagir pour ne pas perdre la face. Cependant nous jugeons sa position malhonnête, il déclare comme geste d'apaisement, « ne pas demander d'indemnisation pour préjudice moral » ! Mais c'est bien nous qui devrions porter plainte pour le préjudice moral infligé à la population du pays nantais qui demande depuis plus de trente ans la réunification de son département à la région Bretagne et qui subit la politique d'acculturation des Pays de la Loire® !

Enfin loin « d'apaiser » la situation comme il le dit, il tente une nouvelle fois de criminaliser des militants de la Réunification, en déclarant que « les agissement [des barbouilleurs] ont visé une crèche ». Évidemment les barbouilleurs n'ont rien contre les employés de la région et leurs enfants, ils s'attaquent à des symboles. Nous souhaitons rappeler que c'est une pancarte PdL qui a été visée par les ampoules de coaltar, et invitons tout le monde à aller constater que le bâtiment visé, et faisant face au palais de J. Auxiette, est en réalité constitué de bureaux appartenant à la région contenant éventuellement une « crèche » pour les fonctionnaires de la région.

Ce n'est pas la première fois que J. Auxiette utilise ces méthodes. En avril 2008, il avait déclaré que 44=BREIZH était venu menacer le palais de région « armé de couteau », pour un rassemblement qui s'était très bien passé, même la presse (Ouest France) avait démenti les propos du président des Pays de la Loire®.

Alors que M. Auxiette vient de poser sa candidature comme tête de liste de la gauche aux prochaines élections régionales en PdLie (1), nous appelons les militants de la majorité régionale à choisir un candidat plus démocrate, qui saura prendre en compte les aspirations de la population quant à l'unité administrative de la Bretagne.

Les inculpés de la Réunification sont prêts à défendre leur position et à assumer leurs actes, ils savent la légitimité citoyenne et démocratique de leur action, tant la région PdL reste fermée à la volonté populaire d'une Bretagne réunifiée. C'est bien ce que 44=BREIZH a rappelé dans un livret argumenté et illustré distribué pendant la manifestation du 31 et que nous proposons au téléchargement : cliquez ici !

Non aux PDL ! Vive la Réunification ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

(1) PdLie, (prononcer pédélie) : le territoire de la région des Pays de la Loire®.

300 personnes à Nantes pour soutenir les inculpés de la Réunification


Hier, près de 300 personnes ont participé à la manifestation et au repas de soutien aux six inculpés de la Réunification. Les inculpés et le collectif 44=BREIZH tiennent à remercier chaleureusement tous les participants de cette journée.

Rassemblés devant la Poste de la place Bretagne, les participants ont accroché une banderole « Brezhoneg en ti-post ! ! » sur la devanture de l'administration et recouvert l'entrée d'affiches « Brezhoneg ofisiel ». Les Nantais, eux aussi, souhaitaient mettre en garde l'administration contre de nouvelles discriminations linguistiques que M. Amiard directeur de la Poste « Ouest-Bretagne » voulait récemment instituer. Lors d'une prise de parole en bilingue nous avons pu faire remarquer que la situation discriminatoire dans laquelle était maintenu le breton n'avait absolument pas changé malgré l'inscription dans la Constitution des « langues régionales comme patrimoine de la République »...

La manifestation a fini devant les « assises régionales des Pays de la Loire ». Les dirigeants de l'institution n'auront pu que remarquer le soutien énergique des manifestants aux inculpés et à leur action. Nous avons également pu apprécier la relative « démocratie » mise en place par la région lors de ces assises, où des CRS tenaient position !

La mobilisation a été importante mais ne doit pas s'arrêter là, soyons nombreux à soutenir les 6 inculpés lors de leur procès le jeudi 12 février à partir de 13 heures au Tribunal correctionnel de Nantes !

Pour rappel, voici la liste d'une quinzaine d'organisations et associations qui ont déjà apporté leur soutien aux 6 jeunes inculpés de la Réunification, ainsi que près d'une trentaine de personnalités politiques ou culturelles (universitaires, groupes de musiques, ...), n'hésitez pas à vous joindre à elles, les inculpés ont encore besoin de vous !

Les Alternatifs de Bretagne, Bretagne Réunie, Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire, EKB-AFB Alliance Fédéraliste Bretonne, Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, LBDH Ligue Bretonne des Droits de l'Homme, Parti Breton, AVY/LJB (Jeunes du PB), The Celtic League, UDB Union Démocratique Bretonne, Courant Syndicaliste-Révolutionnaire Breizh, SLB Syndicat des Travailleurs de Bretagne, Bemdez, L'Andon dou Galo, Conceju-CNC (gauche cantabriste), CEIVAR-Organismo Popular Anti-repressivo (Galice), V-SB (Mouvement pour une Flandre Indépendante et Socialiste), OCL Organisation communiste libertaire, Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, ...

Gilles Servat (chanteur), Janet Ryder (Plaid Cymru, députée du parlement gallois), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller régional), Alan Coraud (maire de La Rémaudière), Jean-Pierre Le Mat (historien), Lionel Henry (conseiller municipal de Montreuil-Le-Gast), Jakez Caillaud (conseiller municipal de Saint-Herblain), Ronan Leprohon (ex conseiller régional), Marcel Marc (conseiller Municipal UDB de Couëron, Mikael Bodloré-Penlaez (Eurominority & GeoBreizh.com), Erwan Chartier (journaliste-écrivain), Les Ramoneurs de Menhirs, Daonet, Atlantyka, Jean-Loup Le Cuff (artiste), Gwendal Rioual (Conseiller-municipal délégué Guingamp), Charlie Grall, Dom Duff (chanteur), Startijenn (groupe de fest-noz), Gaël Fontana (photographe), Nolwenn Korbell (chanteuse), Fermin Muguruza (chanteur basque), Gareth Miles (écrivain gallois), Fañch Ar Ruz (illustrateur), Céline Soun (La Obra - Guatemala), André Daniel (co-fondateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire et géographe), Jean-Jacques Monnier (conseiller municipal de Lannion), Ronan Le Coadic (universitaire), Ghildas Durand, Jacques-Yves Le Touze, ...

Gilles Servat, Nolwenn Korbell, Christian Troadec, Fermin Muguruza, Janet Ryder, Ronan Le Coadic, ... soutiennent les 6 inculpés de la Réunification

Plus d'une quinzaine d'organisations et associations ont déjà apporté leur soutien aux 6 jeunes inculpés de la Réunification, ainsi que près d'une trentaine de personnalités politiques ou culturelles (universitaires, groupes de musiques, ...), n'hésitez pas à vous joindre à elles, les inculpés ont besoin de vous !

Les Alternatifs de Bretagne, Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire, EKB-AFB Alliance Fédéraliste Bretonne, Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, LBDH Ligue Bretonne des Droits de l'Homme, Parti Breton, AVY/LJB (Jeunes du PB), The Celtic League, UDB Union Démocratique Bretonne, Courant Syndicaliste-Révolutionnaire Breizh, SLB Syndicat des Travailleurs de Bretagne, Bemdez, L'Andon dou Galo, Conceju-CNC (gauche cantabriste), CEIVAR-Organismo Popular Anti-repressivo (Galice), V-SB (Mouvement pour une Flandre Indépendante et Socialiste), OCL Organisation communiste libertaire, Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, BRETAGNE REUNIE...

Gilles Servat (chanteur), Janet Ryder (Plaid Cymru, députée du parlement gallois), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller régional), Alan Coraud (maire de La Rémaudière), Jean-Pierre Le Mat (historien), Lionel Henry (conseiller municipal de Montreuil-Le-Gast), Jakez Caillaud (conseiller municipal de Saint-Herblain), Ronan Leprohon (ex conseiller régional), Marcel Marc

Conseiller Municipal UDB de Couëron, Mikael Bodloré-Penlaez (Eurominority & GeoBreizh.com), Erwan Chartier (journaliste-écrivain), Les Ramoneurs de Menhirs, Daonet, Atlantyka, Jean-Loup Le Cuff (artiste), Gwendal Rioual (Conseiller-municipal délégué Guingamp), Charlie Grall, Dom Duff (chanteur), Startijenn (groupe de fest-noz), Gaël Fontana (photographe), Nolwenn Korbell (chanteuse), Fermin Muguruza (chanteur basque), Gareth Miles (écrivain gallois), Fañch Ar Ruz (illustrateur), Céline Soun (La Obra - Guatemala), André Daniel (co-fondateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire et géographe), Jean-Jacques Monnier (conseiller municipal de Lannion), Ronan Le Coadic (universitaire), Ghildas Durand, Jacques-Yves Le Touze, ...

N'oubliez pas la manifestation de soutien le samedi 31 janvier à 14 h devant la Poste, place Bretagne à Nantes/Naoned, ainsi que le rassemblement devant le palais de justice le jeudi 12 février 14 h à Nantes/Naoned.


Ci-joint quelques messages de soutien :

« Face à la volonté de déculturation bretonne organisée depuis des dizaines d'années par les zélés serviteurs des Jacobins en Loire-Atlantique, et parce que vos actions étaient pacifiques et non-violentes, je vous apporte tout mon soutien.

Bravo pour votre courage ! »

Christian Troadec, maire de Carhaix, Conseiller régional des 4/5e de la Bretagne


« I fully support the broad campaign to have the Loire-Atlantique re-united with the rest of Brittany. Having tried to use the democratic system and found it wanting, I understand why the symbolic protest that has taken place. When the state will not respond to democratic demands, then there is inevitably frustration and disillusioment with the democratic process. I wish you all the best in your campaign for a united and free Brittany. »

Janet Ryder AC/AM Plaid Cymru, Gogledd Cymru/North Wales


— Communiqué du Conceju-CNC, parti de la gauche cantabriste

« 6 jeunes, militants pro réunification de la Bretagne ont été détenus quand ils étaient en train de réaliser des peintures sur la façade de l'hôtel de région des pdl à Nantes, ils ont été détenus entre 36 et 40 heures. Pour ce motif ils seront jugés le 12 février avec la menace de lourdes peines pour le simple fait de réaliser des graffitis, cela dans une Europe “démocratique” du 21e siècle.

Le Conceju-CNC offre son appui aux camarades bretons, qui furent détenus par la police dans une action de plus de répression contre le mouvement breton, alors qu'ils étaient en train de réaliser des peintures en faveur de la réunification de la Bretagne.

Ces jeunes ont été détenus pour être militants bretons et ils souffrent pour leurs idées, accusés d'avoir “détérioré le patrimoine” avec des graffitis sur un édifice public.

Nous réprouvons cette persécution contre le mouvement breton. A de nombreuses reprises a été démontrée de manière démocratique la volonté du peuple de Loire-Atlantique de se réunir à la Bretagne, de laquelle il n'aurait jamais dû être séparé.

Nous alertons les forces démocratiques de gauche sur l'action disproportionnées et la persécution, une fois de plus, de ses idées, par l'État français. Nous dénonçons la dérive répressive constante de la part de l'État français contre la liberté d'expression et exigeons l'immédiate nullité de ce procès.

Non à la répression des idées, solidarité avec nos compagnons de Bretagne. »

CONCEJU-CNCSede Nacional
c/ Marqués de la Hermida 72, 1ª planta
39009 Santander-Cantabria
Teléfono sede nacional : 942 05 05 87
conceju at conceju.org


« Alé tertou, l'Andon dou galo ét domé lèz 6 jiênn anterpreîn pour avaïr mnae dou draù pour qé nott peï seij erjoueintae !

Demat deoc'h, L'Andon dou galo a souten ar c'hwec'h paotr yaouank a vo kaset dirak al lez-varn evit bout difennet adunvanidigezh hor bro ! »

Fabien Lécuyer
L'Andon dou Galo


« Salud deoc'h mignoned,

Siwazh ne vin ket evit dont da Naoned 'benn disadorn, o labourat e vin. Met bez e c'hellit krediñ emaon o kerzhout 'sambles ganeoc'h war ar memes hent, davet ar memes pal.

A spered, a ene hag a stourm emaon en ho kichen.

A greiz kalon »
Nolwenn Korbell


« A galon ganeoc'h eus Gwatemala,
Ha nerzh, fuerza, coraje evit ar re yaouank....
Breizh e Breizh
'El pueblo manda, el gobierno obedece' »

Céline Soun
LA OBRA
Luchando para otro mundo posible


« Bonjour,

Selon moi, le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne relève du débat démocratique. Voici un texte que j'ai écrit sur la question, extrait de La Bretagne dans 20 ans, aux éditions du Télégramme. Vous pouvez le citer.

Bien cordialement,

Ronan Le Coadic

Partout dans le monde, aujourd'hui, des hommes et des femmes, des citoyens, veulent devenir les sujets de leur vie, acceptant de plus en plus difficilement les identités prescrites. En outre, la globalisation, tout en déterritorialisant le monde – puisque tous les grands enjeux contemporains, qu'ils soient économiques, écologiques,

ou autres, se posent à l'échelle de la planète –, conduit à une production identitaire nouvelle : les groupes reconfigurent et réinventent leur projet. « Aujourd'hui », écrit Arjun Appadurai, « l'imagination possède dans la vie sociale une nouvelle force qui lui est spécifique »[i]. Cependant, toujours selon Appadurai, « la tâche de produire de la localité (en tant que structure de sentiment, propriété de la vie sociale et idéologie d'une communauté identifiée) est de plus en plus un combat »[ii] car elle s'oppose souvent aux projets de l'État-nation, dont « les modes de localisation les plus typiques (…) ont un aspect disciplinaire »[iii]. En d'autres termes, si l'on en croit Michel Denis, « la valorisation des identités constitue un réflexe antitotalitaire »[iv].

Alors, que peut faire l'État, face à la production par les citoyens d'une « structure de sentiment » qui ne correspond pas à ses prescriptions ? Et, de leur côté, que peuvent faire les citoyens pour concrétiser leurs aspirations ? On sait, par le sondage Ifop de 2001, que les habitants de Loire-Atlantique souhaitent à 83 % qu'un référendum soit organisé sur la question ; cependant, l'initiative des consultations électorales appartient exclusivement au pouvoir d'État.

Ne sommes-nous pas là au cœur de la réflexion démocratique actuelle ?

Selon David Held, l'interrogation démocratique « décisive » aujourd'hui est de savoir « comment accorder les exigences de la vie publique démocratique (débats ouverts, accès aux centres de pouvoir, participation politique générale, etc.) avec ces institutions d'État (des dirigeants aux branches de l'administration) dont la tâche est de soutenir l'autorité de la loi, d'assurer la médiation des conflits et de négocier les oppositions d'intérêts ? Comment concilier les exigences de “l'État souverain” et du “peuple souverain” ? »[v]. Peut-être, si l'on trouvait de nouvelles réponses à cette question, parviendrait-on à résoudre la crise « ironique » des démocraties représentatives. Selon Susan Pharr et Robert Putnam, en effet : « Le principal enjeu aujourd'hui, à l'aube du xxie siècle, n'est pas de savoir si la démocratie va survivre ou si elle est vraiment en crise, mais comment les dirigeants et les institutions démocratiques pourront rejoindre les aspirations et les besoins de leurs citoyens. »[vi]. La question est donc posée aux autorités…

[i] Appadurai, Arjun, Après le colonialisme, les conséquences culturelles de la globalisation, Paris, Payot, 2001, p. 95.

[ii] Appadurai 2001, op. cit., p. 260.

[iii] Appadurai 2001, op. cit., p. 263.

[iv] Denis, Michel, « L'identité bretonne, identité modèle pour le 21e siècle ? », Bretagne 2100, Identité et avenir, Rennes, PUR, 2001 p.14 et 19-20.

[v] Held, David, Models of Democracy, Cambridge, Polity Press, Paperback, December, 1996, p. 317. Je traduis de l'anglais.

[vi] Pharr, Susan J., and Putnam, Robert D. (eds), Disaffected Democracies, What's Troubling the Trilateral Countries ? Princeton, Princeton University Press, 2000, p. xviii. Je traduis de l'anglais. »

Le samedi 31 janvier, soyons fiers d'être bretons. Rendez-vous devant la poste à Nantes

Alors que M. Amiard, directeur de la poste «Bretagne Ouest», nous rappelle à quel point notre langue ne compte pas pour l'administration française lorsqu'il demande aux maires de supprimer le breton dans leurs communes afin de répondre à un pseudo-problème technique ; il est plus que temps de nous montrer solidaires et de rappeler que nous avons des droits ! À commencer par celui de parler notre langue dans tous les secteurs de notre vie.

Tout comme le droit de vivre dans un territoire uni, n'établissant aucune discrimination entre les Bretons, qu'ils soient du pays nantais ou du reste de la Bretagne. Nous avons clairement démontré que la partition de notre pays entraînait des discriminations envers les habitants de la Loire-Atlantique, notamment de la part du Conseil régional des Pays de la Loire®, Conseil régional qui fait fi de la volonté populaire maintes fois répétée (sondages, manifs, etc...) des Bretons d'être réunifiés.

C'est cette situation de fermeture démocratique qui a amené 6 Bretons âgés de 18 à 23 ans à passer jusqu'à 40 heures en garde à vue, a être perquisitionnés au domicile de leurs parents, à être jugés le 12 février prochain à Nantes, et à encourir jusqu'à trois ans de prison ferme et plusieurs milliers d'euros d'amende. Ceci pour avoir simplement projeté de la peinture et du coaltar sur des bâtiments du Conseil régional des PdL® afin de marquer leur refus de cette entité administrative antidémocratique.

Pour tout cela, manifestons le samedi 31 janvier à Nantes, place Bretagne

— Pour soutenir les 6 inculpés et dénoncer le système ultrarépressif mis en place par la police française et la région PdL® ! Nous sommes tous des barbouilleurs volontaires !

— Pour la Réunification de la Bretagne ! 44=BREIZH !

— Afin que des personnages comme M. Amiard ne puissent plus exercer dans aucune administration française en Bretagne. Brezhoneg ofisiel e pep lec'h !

Plusieurs organisations et associations ont déjà apporté leur soutien aux inculpés :
– Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire ;
– EKB-AFB, Alliance Fédéraliste Bretonne ;
– Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, LBDH, Ligue Bretonne des Droits de l'Homme ;
– Parti Breton ;
– SLB, Syndicat des Travailleurs de Bretagne ;
– The Celtic League ;
– UDB, Union Démocratique Bretonne ;
– Bemdez ;
– L'Andon dou Galo ;
– Les Alternatifs de Bretagne ;
– ...

Tombola, repas de soutien, vide-grenier au profit des inculpés de la réunification

Les 6 jeunes militants du collectif 44=Breizh qui ont été arrêtés entre le 29 et le 30 décembre derniers pour le barbouillage symbolique de bâtiments appartenant à la région Pays de la Loire©, ont reçu le soutien de beaucoup de Bretons, ainsi que de nombreuses organisations politiques et culturelles, d'élus, d'universitaires et d'artistes, qu'ils remercient.

Ils passeront devant le tribunal de Nantes le 12 février, et seront défendus par les avocats de Skoazell Vreizh, maître Le Moigne et maître Choucq. Ils s'exposent à trois ans de prison ferme ainsi qu'à de lourdes amendes. Pour dénoncer le système ultra répressif voulu par les dirigeants des PdL et la partition de la Bretagne, pour soutenir les six inculpés nous appelons aussi être présents le samedi 31 janvier à 14 heures, place Bretagne à Nantes.

La solidarité est extrêmement importante et c'est pour cela que nous vous encourageons à participer aux récoltes de fonds mises en place par le collectif :

un repas de soutien sera organisé le 31 janvier au soir à la salle Bretagne, au Centre culturel du Bourg de Saint-Herblain / Sant Ervlan
126 bd François Mitterrand.
15 euros : un apéritif + le repas.
Pensez à réserver dès maintenant, en envoyant un chèque à l'association Reuz ar vro, 41 quai Malakoff
44000 Nantes/Naoned, ou en nous contactant par mail à stourmomp at no-log.org .

Une tombola est aussi organisée ! Les lots de cette tombola seront principalement constitués de dons solidaires. Donc si vous êtes éditeurs, artisans, commerçants, artistes ... n'hésitez à nous envoyer des dons pour cette tombola.

Déjà pourvus :

° – une toile de Jakez Kastrec ;

° – plusieurs caisses de vin du viticulteur Alan Coraud ;

° – coffrets de bières Trompe-Souris ;

° – une parure de Mevena ;

° – un équipement de « barbouilleur volontaire » ;

° – un drapeau et des ouvrages du CREDIB ;

° – des posters Geobreizh ;

° – dons des Ramoneurs de Menhirs ;

° – conserves de mogettes dédicacées par J. Auxiette ;

° – ...

Les tickets d'une valeur de deux euros l'unité peuvent être commandés en envoyant un chèque à Reuz ar vro, 41 quai Malakoff, 44000 Nantes/Naoned. Le tirage aura lieu le 31 janvier au soir.

— Entre la fin de la manifestation et le début du repas, 44=Breizh proposera également l'organisation d'un vide-grenier militant au centre socio-culturel du bourg de Saint-Herblain/Sant-Ervlan. Chaque personne pourra apporter revues, dvd, cassettes, cd, ou tout autre objet, et les proposer à la vente au profit intégral des inculpés. Veuillez nous signaler ce que vous comptez apporter, en nous contactant par mail également.

N'oubliez pas tous ces rendez-vous de la solidarité, pensez à donner à Skoazell Vreizh, n'oubliez pas d'adresser vos soutiens aux inculpés.

44=BREIZH !

44=Breizh demande à rencontrer J.-Y. Le Drian

Pour l'année 2008 la région Bretagne a mis en œuvre un tarif TER préférentiel de 10 euros l'aller-retour pour se rendre à différents festivals bretons « d'où que vous partiez en Bretagne », comme disait la pub.

Parmi ces festivals (Vieilles Charrues, Bobital, Route du Rock, Bout du Monde, Transmusicales, ...), nombreux sont ceux où les jeunes du pays nantais se rendent en masse. Or, contrairement à ce qu'affirmait la publicité liée à cette offre promotionnelle, celle-ci ne s'applique pas « d'où que vous partiez en Bretagne » puisque les départs se faisant de Loire-Atlantique ne sont pas pris en compte pour l'application de ce tarif.

Cette restriction de l'offre aux seuls Bretons de Bretagne administrative, et non à l'ensemble des habitants de la Bretagne, témoigne des discriminations dues à la partition territoriale de la Bretagne. Parmi d'autres, cet exemple nous montre que, contrairement à ce que certains promoteurs de la région Pays de la Loire® voudraient prétendre, on ne peut « être breton comme on veut à Nantes ».

Depuis longtemps, la population réclame l'unité administrative de la Bretagne, que les autorités françaises et paysdelaloiriennes lui refusent. Nous trouvons injuste que les jeunes Nantais désirant se déplacer en Bretagne, notamment pour partager des moments de fête avec leurs compatriotes, subissent des discriminations tarifaires.

Afin que tous les Bretons puissent circuler librement et sans discrimination partout en Bretagne, et d'étudier précisément les possibilités d'un aménagement de l'offre préférentielle sur les trajets vers les festivals sur toute la Bretagne, nous souhaitons informer que nous demandons un rendez-vous avec le président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian.

06/01/2009

Inculpations de 6 jeunes : rappels des faits et rendez-vous pour l'organisation du soutien en vue du procès

Après l'arrestation de six jeunes militants de la Réunification à Nantes le 30 décembre, les perquisitions à l'aube chez leurs parents, plus de trente-six heures de garde à vue, des menaces policières sur les prévenus âgés de 18 à 23 ans, le collectif 44=Breizh ne peut que condamner les agissements autoritaires et répressifs des services de police français et des « Pays de la Loire® ». Nous rappelons qui ne leur est reproché que d'avoir jeté de la peinture et du coaltar sur des symboles de la région PdL® !

Les 6 jeunes sont militants ou proches de 44=Breizh. Entre fin août et début décembre 2008, le porte-parole de notre collectif a été convoqué et interrogé trois fois par la police sur des actes de dégradations anti-PdL. Plusieurs fois, les officiers de police ont laissé entendre que la région mettrait le paquet pour que cessent les barbouillages pro-réunification.

Nous rappelons que le président le la région PdL – Jacques Auxiette (P.S.) – avait lui-même cherché à criminaliser les militants du collectif 44=Breizh, lorsqu'en avril 2008 il avait accusé les jeunes qui s'étaient rassemblés devant une séance du Conseil Régional des Jeunes PdL, d'être venu « armés de couteaux », alors que la journée s'était très pacifiquement passée ! Dernièrement, il avait reproché aux policiers de Saint-Nazaire de ne pas avoir fait évacuer par la force un rassemblement pacifique organisé par 44=Breizh et Bretagne Réunie.


Nous rappelons qu'il y a maintenant un an, plusieurs membres du collectif ont postulé pour siéger au CRJ des Pays de la Loire, que tous ont été refusé, que nous nous sommes déplacés devant le CRJ et avons plusieurs fois rencontrés les jeunes conseillers pour que cette institution censée nous représenter prenne en compte le sujet de la Réunification. Le résultat a été un refus de la Région de toute prise en compte du problème de la partition bretonne, même par un organe symbolique comme le CRJ.

Tous les exemples récents nous montrent que c'est la région PdL qui ferme les portes de l'unité à la Bretagne, qui méprise depuis plus de trente ans l'avis des conseils élus et des habitants du Pays Nantais et de la Bretagne dans son ensemble. Nous comprenons et nous légitimons complètement la jeunesse qui, exaspérée par le caractère antidémocratique des PdL, lutte sans violence contre ses symboles, bombes de peinture et ampoules de coaltar dans les mains !

Nous appelons évidemment tous les membres et les organisations de la société civile à soutenir les 6 de Nantes en écrivant à 44=Breizh.

Nous appelons à organiser leur soutien lors d'une REUNION PUBLIQUE LE SAMEDI 10 JANVIER À 14H00, maison des associations, au 21 quai Baco à Nantes.

Nous appelons à une manifestation de soutien le samedi 31 janvier à Nantes,14h00 place de Bretagne à Nantes, et le plus grand nombre à se déplacer le jeudi 12 février à 13h00 devant le tribunal de Nantes pour soutenir les 6 jeunes inculpés. Pour les soutenir juridiquement, vous pouvez dès maintenant envoyer des dons à Skoazell Vreizh, ainsi qu'à Reuz ar Vro au 41 quai Malakoff 44000 Naoned/Nantes pour financer leur campagne de soutien et recouvrir leurs éventuelles – mais lourdes – amendes qu'ils encourent.

Témoignage des 6 jeunes inculpés de la réunification


Voici un témoignage qui a été rédigé par les 6 inculpés :

"Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2008, nous, les six inculpés de la réunification, avons barbouillé des instruments de propagande à savoir des TER et une annexe du palais de région des Pays de la Loire.

Nous avons voulu, par ces actes, signifier notre volonté de voir la Bretagne réunifiée, après plus de soixante ans de partition illégitime et anti-démocratique. Nous sommes persuadés de la légitimité de notre action. Le « peinturlurage » est une réponse directe à la provocation permanente des Pays de la Loire. Leur propagande incessante est une insulte portée à tous les citoyens de Loire-Atlantique, et un instrument puissant de négation de notre identité bretonne.

Nous considérons ce mode d'action non-violent comme relevant de la simple désobéissance civile. C'est pourquoi nous dénonçons le caractère excessif des moyens répressifs utilisés à notre encontre : jusqu'à 40 heures de garde à vue pour certains ; menaces, et perquisitions aux domiciles, les menottes aux mains, bien souvent devant les familles.

Nous avons revendiqué notre action sous l'appellation G.I.R (Groupe d'Intervention pour la Réunification de la Bretagne), un sigle diffusé sur internet dont chaque barbouilleur volontaire peut se réclamer.

Nous remercions toutes les organisations et personnes qui nous ont d'ores et déjà apporté leur soutien. Nous comptons sur vous en vue du procès qui aura lieu le 12 février 2009 au tribunal correctionnel de Nantes à 14 heures.

Bevet Breizh Unanet, Vive la Bretagne Réunifiée.

Les six inculpés de la Réunification."

01/01/2009

Les 6 jeunes bretons libérés ! Solidarité pour leur procès à Nantes le 12/02/09 !


Les 6 jeunes inculpés de la réunification de la Bretagne sont sortis de garde-à-vue après environ 23 et 40 heures pour certains !

Pour rappel, trois jeunes (de 18 à 23 ans) avaient été interpellés en « flagrant délit » dans la nuit de lundi 29 à mardi 30 décembre 2008, près de l'Hôtel de région des « Pays de la Loire ». Trois autres jeunes étaient ensuite interpellés à leur domicile dans l'après-midi du mardi 30 décembre. Tous ont vu leurs domiciles perquisitionnés.

Les 6 militants de la réunification de la Bretagne ont reconnus les faits pour lesquels ils avaient été inculpés, à savoir des actions symboliques contre la propagande des « Pays de la Loire ». Des wagons de T.E.R. (Train Express Régionaux) arborants des logos aux couleurs de la région PdL ont été barbouillés à l'aide de peinture et d'ampoules de coaltar. Des bâtiments de l'Hôtel de région PdL ont également été souillés avant que n'interviennent les vigiles et les forces de police.

Un rassemblement de soutien a eu lieu mercredi 31 décembre devant l'Hôtel de région PdL. Plus d'une quarantaine de personnes y ont pris part. Les personnes présentes se sont ensuite rendues au commissariat, où les 6 jeunes militants ont finis par être libérés.

SUITE AUX INCULPATIONS, UN PROCÈS AURA LIEU À NANTES LE 12 FÉVRIER 2009. Soyons donc solidaires avec ces 6 jeunes : participons au nécessaire soutien moral, financier qui sera mis en place dès les prochains jours. Plus d'informations bientôt.

Vive la Bretagne réunifiée !