05/04/2008

Jacques Auxiette s'emballe et porte plainte pour vandalisme contre des bretons !!!


Nous apprenons à l'instant par voie de presse que Jacques Auxiette à décidé de porter plainte pour « vandalisme », suite à l'action du collectif 44=Breizh de ce midi.

Comme nous l'avons stipulé dans notre premier communiqué, des autocollants ont été apposés sur le bâtiment et des drapeaux enlevés de leurs mâts. Jacques Auxiette cherche manifestement à nous criminaliser en déclarant s'élever contre « ces méthodes de gens, qui armes blanches à la main, prétendent donner des leçons de démocratie ».

En effet, pour déposer les drapeaux, l'un de nous à usé d'un petit canif pour pouvoir ouvrir le boîtier du mât. Si nous avions été aussi violent que J. Auxiette le laisse entendre, nous n'aurions pas été reçus ! Autre preuve, l'institution PdL par le biais de son CRJ ne se serait pas non plus engagée à ouvrir un débat public sur le découpage régional actuel et la Réunification de la Bretagne, comme cela a été le cas pour la première fois depuis son existence !

Nous ne pensons pas non plus que la police, présente sur les lieux durant toute la durée du rassemblement, nous aurait gentiment laissé faire. Jacques Auxiette est arrivé après coup (il devait clore la journée par un petit discours et des petits fours), et n'a sans doute pas supporté que nous puissions discuter avec les conseillers du CRJ qui nous ont entendu en partie ; manifestement cette plainte montre qu'il s'est emballé et qu'il a une fois de plus perdu son sang froid !

Nous vous laissons seuls juges de savoir qui - de lui ou de nous - est le plus à même de représenter la volonté démocratique : d'un côté, trente ans de négation du problème territorial breton, des dizaines de milliers de manifestants non écoutés, des vœux et résolutions de Conseils régional et général classés sans suite, et de l'autre : les méthodes de Jacques Auxiette plus que diffamatoires...

Nous venons de contacter Skoazell Vreizh pour déterminer la possibilité d'attaquer J. Auxiette en diffamation. Ce ne sont pas les méthodes diffamatoires du président de la région « Pays de la Loire », qui nous empêcherons de lutter pour la Réunification de la Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne : compte-rendu du rassemblement 44=Breizh pour la réunification

Aujourd'hui, une trentaine de jeunes de notre collectif 44=Breizh, ainsi que des membres de Bretagne Réunie se sont rassemblés derrière une banderole « DÉMOCRATIE POUR LA BRETAGNE » devant le palais de région des « Pays de la Loire » où se tenait la première séance du Conseil régional des jeunes.


Article tiré du Ouest-France du 05/04/08

Une dizaine de membres de notre collectif 44=Breizh avait postulé à ce conseil pour pouvoir y porter l'exaspération d'une partie de la jeunesse face à la fatigante propagande des PdL et à la négation du problème de la partition de la Bretagne par la région PdL.


Après une petite heure de discussion, nous avons obtenu la possibilité de pouvoir discuter avec les élus du CRJ pour leur exposer nos revendications.


Une délégation de trois personnes s'est donc rendue dans l'hôtel de région avec la « bienveillance » des agents de sécurité... La discussion s'est faite avec trois jeunes élus du CRJ, sous l'œil attentif de deux élues (MJ Tanguy et Chloé Le Bail) de la région « Pays de la Loire » qui n'ont aucune charge au CRJ ! Après l'exposé du problème, auquel ils n'avaient semble t-il jamais porté attention, Clément (jeune conseiller d'Angers) a déclaré « il faut organiser une consultation démocratique ». Le laissant seul juge de ses paroles, nous avons convenu avec les délégués que le thème du découpage régional (avec des intervenants que nous proposerons) soit également abordé lorsque seront organisés des débats publics dans les départements.

Tract distribué pendant le rassemblement :
Durant ces pourparlers, les militants et militantes de 44=Breizh ainsi que des militants du CERCL ont collé des autocollants 'Loire-Alantique=Bretagne' et 'Danger Ligériose' ; deux drapeaux PdL ont été détaché des mâts et remplacé par un Gwenn-ha-Du !


Nous sommes repartis vers deux heures en stipulant aux jeunes conseillers que s'ils ne tenaient pas leurs engagements, nous reviendront rappeler nos revendications à chaque conseil et réunion publique du CRJ.