03/07/2008

Forum de Nantes : Jacques Auxiette absent du débat sur la Democratie locale et les Droits de l'Homme


Ce matin Jacques Auxiette n'était pas présent au Forum nantais des Droits de l'Homme à la « table ronde : La Diplomatie des gouvernements locaux, levier de la démocratie locale et des droits Fondamentaux », qu'il devait d'ailleurs présider. La région PdL était l'organisatrice de cette table ronde.

Les intervenants présents à cette table étaient E. Decaux, président du secrétariat permanent « Droits de l'Homme et gouvernements locaux" de nantes, ancien membre de la sous-commission permanente des Droits de l'Homme de l'ONU (France), E. Manusco représentant de la coprésidence de la commission inclusion sociale et Démocratie participative à CGLU (Brésil), A. Papisca, Directeur du centre interdépartemental des recherches et services sur les Droits de l'Homme et des Citoyens à l'Université de Padoue (Italie), A. Knape, vice-président du Congès des Pouvoirs Locaux et Régionaux du Conseil de l'Europe et président de l'association suédoise des autorités locales et régionales, G. Sevrin, Responsable des Relations Internationales au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, ex présidente d'Amnesty International, et enfin Patricia Cereijo conseillère régionale PdL, et maire adjointe de la Roche/Yon. La séance était dirigée pas T. Guidet directeur de la revue place publique.

Une multitude de sujets traitant autant de la démocratie locale, de décentralisation, d'autonomie des régions dans un but démocratique que des soutiens aux luttes pour les droits de l'Homme dans les pays étrangers par les collectivités locales ont été abordés.

Auxiette nous joue du pipeau quand il prétend débattre sur
la Democratie locale et les Droits de l'Homme !


Un membre du collectif 44=Breizh a souhaité rappeler les conditions antidémocratiques et contraires à plusieurs textes internationaux de la partition de la Bretagne, souligné la politique d'assimilation culturelle des PdL et témoigné des interventions auprès de l'Onu ou de l'UE de plusieurs juristes Bretons sur le sujet. Il a aussi souhaité rappeler les pressions manifestes qui avaient été faites sur la presse locale et régionale pour ne pas rendre compte du rassemblement du lundi 30 juin devant la Cité des Congrès, et qui sont manifestement opposées aux valeurs représentées par la Démocratie et les Droits de l'Homme. Il a ensuite souhaité savoir ce que pensait les intervenants internationaux de cette situation. Après avoir tenté de couper court aux propos que le membre de 44=Breizh tenaient, la conseillère régionale PdL a répondu en prenant l'air le plus comico-dramatique, qu'elle avait sans doute dû travailler tant ils s'attendaient à la question. Puis elle a répondu « qu'ailleurs dans le Monde c'était bien pire » et qu'il ne fallait pas polluer le débat avec ce genre de propos.

Malheureusement, nous n'avons pas pu avoir les réactions des intervenants internationaux à qui on a pas donné le droit de répondre ...

Nous sommes bien sûr conscient que dans le monde se passent des situations beaucoup plus dramatiques que ne vivent le peuple breton. Les militants bretons le savent bien et apportent régulièrement soutien et aide aux peuples opprimés et exploités du Monde. Aujourd'hui Weng Jingsheng participe au Forum et est salué pour avoir lancé un appel « à J. Rogge, président du CIO pour faire pression sur le autorités de Pekin concernant les droits de la personne au Tibet ». Si Mme Cereijo avait été chinoise aurait elle demandé à Weng Jingsheng de la boucler parce que la situation démocratique au Myanmar est bien pire qu'au Tibet ?

Encore une fois tout ceci confirme l'ostracisme des dirigeants de la région Pdl, dans leur refus d'entendre et de prendre en compte la revendication de Réunification du peuple breton. Tout ceci est loin d'être « démocratique », et il faudra bien que cela cesse un jour s'ils ne veulent pas pourrir la situation.

Face à cela nous devons plus que tout nous faire entendre en réclamant « démocratie pour la Bretagne » !

44=Breizh !

La Haute-Bretagne... ce n'est pas que l'Ille-et-Vilaine !

Merci à GeoBreizh pour ce visuel :

Le Comité départemental du tourisme d'Ille-et-Vilaine s'est accaparé le nom de Haute-Bretagne.
Il s'agit d'un hold-up d'un nom géographique... qui appartient à l'ensemble des Bretons orientaux, Loire-Atlantique incluse !

01/07/2008

Forum des Droits de l'Homme à Nantes : des pressions sur les médias !

Les organisateurs du rassemblement du 30 juin pour la Démocratie et les Droits de l'Homme en Bretagne l'avaient senti, mais les pressions qu'auraient subi les journalistes pour ne pas couvrir ce rassemblement se confirment.

Malgré une bonne organisation, les communiqués appelant au rassemblement du 30 juin n'ont jamais paru dans les journaux régionaux (une fois quelques lignes). Aucun journaliste ne s'est déplacé pour la conférence de presse organisé par Bretagne Réunie le 19 juin en compagnie du juriste J.-P. Levesque – qui a récemment rapporté devant l'ONU le problème de la partition de la Bretagne. Hier, plus de 200 personnes se sont rassemblées, un lundi, pour diffuser de l'information sur la question de la partition de la Bretagne aux visiteurs du forum des Droits de l'Homme. Plusieurs élus locaux étaient venus soutenir le rassemblement, une délégation a rencontré le chef de cabinet de la secrétaire d'État aux Droits de l'Homme.

Pourtant les deux principaux journaux locaux Ouest-France et Presse-Océan, ne rendent quasiment pas compte du rassemblement hier. Comme si tout s'était bien passé hier au forum, que rien n'avait été à redire.

Ouest-France minimise complètement l'impact du rassemblement, « les bretons ont choisi le pipeau pour se faire entendre », et quelques lignes dans la page « 24 heures en Loire-Atlantique ». Juste à côté, un article deux fois plus grand sur le fait que la Libre-Pensée a abordé, en réunion ce week-end, la question « très animée » de la rédaction « des testaments des adhérents » et qu'ils « réfléchissent à une action » contre la venue du Dalaï-Lama à Nantes.

Quant à Presse-Océan, le journaliste relate « une manifestation bien discrète » d'une « cinquantaine de sympathisants cégétistes défendant les droits humains pour les sans-papiers », accompagné d'une photo qui montre des dizaines de personnes participant au rassemblement organisé par 44=Breizh et Bretagne Réunie. Avec toute la solidarité que nous apportons à la lutte pour le respect des droits des sans-papiers, il y avait quand même peu de chance que le rassemblement ait été confondu avec les trois ou quatre courageux militants CGT venus distribuer des tracts.

Nous ne pensons pas que les journalistes aient volontairement cherché à cacher l'importance du rassemblement du 30 juin. Plusieurs fois les journalistes de Presse-Océan ou de Ouest-France ont rendu-compte de manière professionnelle des actions de notre collectif, où nous étions une trentaine devant le palais de région PdL.

Il est clair que certains organisateurs influents ont dû mettre la pression sur les rédactions. Il ne faudrait surtout pas que la « fête » nantaise des Droits de l'Homme soit gâchée par quelques dizaines de Bretons qui réclament leurs droits ! En tout cas rien de mieux que cette manière de faire pour salir les Droits de l'Homme et la Démocratie. Une preuve de plus qui montre que nous avons raison de nous battre et qui doit nous encourager à encore plus lutter !

Démocratie pour la Bretagne ! 44=BREIZH !

Forum des Droits de l'Homme : 200 personnes condamnent la région "Pays de la Loire" !


Lundi 30 juin entre 17 h 30 et 19 h30, près de 200 personnes se sont rassemblées devant le palais des Congrès à Nantes pour protester contre la participation de Jacques Auxiette et de la région Pays de la Loire au forum mondial des Droits de l'Homme.

Les Pays de la Loire censés organiser la journée de jeudi sur « la démocratie locale et les droits de l'Homme : une effectivité à la portée de tous », ne respectent pas la volonté démocratique des habitants de Loire-Atlantique qui manifestent depuis trente ans leur volonté d'être réunifiés aux autres départements bretons. La région contrevient à plusieurs textes européens et internationaux portant sur les droits humains, en maintenant une politique identitaire assimilatrice et niant l'identité bretonne des habitants du pays nantais.

Accompagnés de plusieurs conseillers municipaux de la ville de Nantes, les manifestants l'ont crié haut et fort « Droits de l'Homme et Démocratie made in ligérie, c'est du pipeau ! ».


De nombreux tracts et documents on été distribués et plusieurs intervenants internationaux du forum se sont joints à nous. Ils ont pu nous confier que « la France prompte à donner des leçons démocratie et de droits de l'Homme aux autres pays, en avait visiblement à recevoir ».

Une délégation du collectif de jeunes 44=Breizh et de Bretagne Réunie a pu rencontrer le chef de cabinet de Rama Yade et le directeur de cabinet du préfet de région. Selon le chef de cabinet de Rama Yade, celle-ci ne pouvait s'exprimer sur la question puisqu'elle était « secrétaire des Droits de l'Homme uniquement pour les affaires étrangères ». Néanmoins ils n'ont pu que constater la mobilisation importante des citoyens venus contester la région PdL et réclamer « Démocratie pour la Bretagne ».

Pour le Conseil Regional des Jeunes des "Pays de la Loire", il n'y a pas débat public sur la Reunification de la Bretagne

Samedi 28 juin, le Conseil régional des Jeunes des Pays de la Loire a voté à 7 voix pour, 6 abstentions, et 21 voix contre l'organisation d'un débat public sur la Réunification de la Bretagne. Le CRJ répond cependant à 44=Breizh qu'au cas où nous organisions un débat sur le sujet, ils voudront bien se faire inviter.


Depuis le 4 avril, date de la première séance du CRJ renouvelé, notre collectif de jeunes était régulièrement venus manifester auprès des jeunes conseillers son envie que l'institution prennent en compte la question de la Réunification de la Bretagne. En effet depuis la création du Conseil Régional des Pays de la Loire la population bretonne en général et les habitants du pays nantais en particulier, manifestent clairement leur volonté de voir leur pays réunifié dans une même entité administrative.

Le CRJ sensé représenter les jeunes de la région et se présentant comme une instance « autonome, démocratique, ouverte et participative », nous pensions, dans un esprit serein de dialogue et de démocratie, pouvoir débattre au sein de cette institution de la récurrente question du redécoupage des limites régionales. Notre objectif était qu'enfin, par le biais du CRJ, l'institution PdL ne ferme plus les yeux et prennent en compte le problème démocratique poser par la partition de la Bretagne, qui agite notre département depuis trop longtemps.

Nous considérons qu'ils ont bénéficié de tout le temps possible pour prendre en compte la question, puisque nous sommes venus dès la première séance du CRJ leur faire part de notre demande. Nous leur avons remis plusieurs documents traitant du droit international, des lois françaises, de la démocratie locale, de l'aménagement, de l'économie et se rapportant au problème de la partition de la Bretagne. Nous sommes resté à leur disposition pour toutes leurs questions, et avons toujours tentés de mener des discussion constructives. Bien que la question de la Réunification soit centrale nous avons bien insisté pour inscrire ce débat sur les atouts et perspectives du changement des limites régionales de l'ensemble de la région pays de la Loire (réunification de la Bretagne, réunification du Poitou, et création de la région Val de Loire). Ils ont disposé du même temps pour discuter de l'organisation d'un débat public sur le redécoupage régional, que le temps qu'ils ont eu pour l'organisation des autres débats publics qu'ils ont décidés samedi dernier.
Les observateurs du collectif 44=Breizh présents lors de cette séance qui s'est tenue dans le Château de la Turmelière à Liré en Maine-et-Loire, reconnaissent que plusieurs jeunes conseillers ont montré un véritable intérêt pour la question. Nous regrettons cependant de ne pas avoir eu le droit d'intervenir et de préciser certains éléments. Nous nous posons de sérieuses questions sur l'autonomie supposée du CRJ. En effet cette séance du CRJ était présidée par une élue, Chloé Le Bail, et non par un ou une jeune conseiller-e. Les interventions et les votes ont été présidé par elle, elle n'a pas souhaité soumettre au vote la proposition intermédiaire de plusieurs jeunes conseillers portant sur l'organisation d'un débat interne sur la question, et la réponse du CRJ qui a été faite à 44=Breizh a été proposé et soumis au vote par cette élue.

Nous ne pouvons considérer la réponse du CRJ autrement que comme insuffisante. Nous avons montré notre bonne volonté, nous avons porté le débat, mis en avant le problème démocratique que posait la partition et les avantages d'un redécoupage des régions de l'ouest de l'Etat français. Mais tout comme le Conseil Régional PdL, le CRJ ne souhaite pas prendre en compte ce débat démocratique, ils nous ferment la porte. Malgré tout cela nous leur répondons qu'ils ont toutes les clefs du sujet à portée de main et que nous restons toujours à leur disposition pour répondre aux questions institutionnelles que posent le débat sur la Réunification de la Bretagne. Mais dans l'état actuel des choses nous ne pouvons que condamner le réflexe antidémocratique du CRJ et appeler à plus de résistance face à la partition de la Bretagne et aux PdL qui continuent de nier la l'expression réunificatrice des habitants du pays nantais.