30/12/2008

Rassemblement de Solidarité avec les 6 inculpés de la réunification demain à 14 h 30 à Nantes

Suite aux nombreuses interpellations de ces dernières heures, le collectif 44=BREIZH appelle à la mobilisation et à la solidarité avec les 6 inculpés de la réunification de la Bretagne.

UN RASSEMBLEMENT EST DONC PRÉVU DEMAIN (31/12/08) À 14 H 30 DEVANT L'HÔTEL DE RÉGION « PAYS DE LA LOIRE » À NANTES.

Solidarité avec les 6 inculpés de la réunification !

Trois militants pour la réunification de la Bretagne actuellement en garde à vue

3 jeunes militants bretons sont actuellement en garde à vue pour des actions liées à la réunification de la Bretagne. Ces 3 personnes ont été interpellées cette nuit à Nantes, près du palais de région « Pays de Loire ».

Nous avons peu d'informations pour le moment, mais nous savons déjà qu'il a eu plusieurs perquisitions ce matin tôt, au domicile de ces 3 militants.

Face à cette répression de la lutte pour la réunification de la Bretagne, nous devons rester vigilants et solidaires !

12/12/2008

Acte 3 : la mascarade des Pays de Loire© continue !

C'est près d'une cinquantaine de militants qui se sont rassemblés au cours de la soirée d'hier (jeudi 11 décembre 2008) devant le Centre république de Saint-Nazaire. Un « débat participatif » était organisé par la région Pays de la Loire©. Il était pour nous question de remettre en cause le découpage de cette région et le caractère démocratique et durable qu'elle tente d'afficher.

Comme il y a une dizaine de jours, à Nantes, la région PdL© a refusé la participation même de manière individuelle aux militants de la Réunification. Drôle de vision de la démocratie et du débat participatif encore une fois. Tout comme à Nantes, les personnes ayant discuté ou salué les militants de Bretagne Réunie et de 44=Breizh étaient susceptibles de se voir interdire l'entrée. Nous remercions d'ailleurs les militants de Natur-Action et le conseiller municipal de Saint-Nazaire Zack Moullec, invités par la région à participer au débat, d'avoir essayé de nous faire rentrer malgré la violence et la fermeté des vigiles employés par les PdL.

Une vingtaine de militants sont restés plus de quatre heures dans le froid en distribuant des tracts aux passants. 44=Breizh avait organisé un barbecue festif et une dégustation de vin chaud visiblement appréciés par les Nazairiens.

Vers 22 h 30, le président de région tentait de sortir par une porte dérobée où l'attendaient une escorte (privée ou publique ?) et une somptueuse berline. Une quinzaine de militants a improvisé une haie de « déshonneur » au son de quelques pétards et chants militants. Après que le départ de la voiture de Jacques Auxiette ait été retardé de quelques secondes, les militants restant devant la voiture furent empoignés par son escorte avec l'aide de la police. C'est alors que M. Auxiette ressortit de sa voiture pour venir houspiller les membres de la police. - « C'est inadmissible que vous ayez laissé faire ça !... » - « Mais, monsieur le président, il n'y pas eu d'agressions ni de violence, nous n'avions pas à intervenir. » lui répondit le policier.

Interdire à des personnes de venir discuter et poser certaines questions lors d'un « débat participatif », demander à la police d'employer la manière forte pour quiconque manifesterait pour la Réunification devant un événement PdL©, voilà la vision de la démocratie made in PdL que propose un président se disant pourtant de gauche.

Nous ne succomberons pas à cette ségrégation, et appelons à nous rassembler devant l'Hôtel de région le jeudi 18 décembre à 18 heures 30 (Le thème : « La gouvernance territoriale des Agendas 21 »), ainsi que le mercredi 7 janvier 2009 à 18 heures 30 (Le thème : « Les lycées, formation tout au long de la vie ? »), afin de faire entendre la revendication démocratique et populaire de Réunification de la Bretagne !

Vive la Bretagne Réunifiée !

08/12/2008

44=Breizh condamne les barbouillages

Cette année a vu l'apparition de quelques tags autour de Nantes hostiles à la Réunification. On a aussi pu observer le «blackage» des panneaux d'entrée de ville «Naoned» juste après qu'ils aient été posés par la municipalité. La même chose est arrivée sur certains panneaux «Bienvenue en Bretagne historique» et «Degemer mat e Liger-Atlantel» posés par le Conseil Général aux entrées du département. Voir l'article et les photos recueillies par un correspondant de l'ABP : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=12133.

44=Breizh condamne ces barbouillages ! Alors que ces panneaux en breton ne démontrent que d'une considération ultra symbolique pour la langue bretonne de la part des pouvoirs locaux, le fait d'attaquer et de faire disparaître volontairement de ces panneaux le brezhoneg, langue en danger de disparition, est hautement discriminatoire. Au Pays de Galles, par exemple, les auteurs de ces actes sont poursuivis et condamnés au nom des lois contre les discriminations et le racisme.

Associé à l'apparition de quelques blogs dédiés aux PaysdelaLoire©, ce phénomène témoigne des premiers résultats de la politique identitaire des PaysdelaLoire©. Tout comme on peut observer une identification de certains groupes sociaux, notamment jeunes, à une marque commerciale, on observe l'apparition d'une minorité, très faible pour l'instant, se revendiquant comme «ligérien©». Ce constat légitime complètement le discours des partisans de la Réunification, qui dénoncent depuis des années la politique identitaire «d'acculturation» ou de «négation» de la région PdL©, vieille d'une bonne génération. S'attaquer au matériel de propagande des PdL, c'est donc s'attaquer directement au système d'instrumentalisation des consciences opéré par la région.

Deuxièmement, la montée en puissance de ce qui peut être appeler la «bataille des tags», témoigne avant tout de la crispation et des frustrations d'une part de la population du pays Nantais, qui ne comprend pas pourquoi les pouvoirs locaux et hexagonaux ne font rien pour mettre un terme à cette question de démocratie qu'est la Réunification/Partition, et qui dure depuis trop longtemps.

Enfin nous nous étonnons de voir des déclarations publiques condamnant les barbouillages pro Réunification, mais qu'aucune n'ait été faite par un responsable politique pour condamner les barbouillages anti-bretons. Que Patrick Mareschal condamne les actions du GIR sur le palais de Région PdL sans chercher à les expliquer, nous pouvons le comprendre. Sans doute sa fonction l'oblige-t-elle à ne pas cautionner ce genre d'actes, sans doute, dans le débat actuel et avec les récentes de déclarations du président de la République française, marche-t-il sur un fil, sans doute son extrême courtoisie l'oblige-t-elle à s'excuser auprès de Jacques Auxiette pour ces actes anti-PdL. Mais dans ce cas, ne sommes-nous pas en droit de nous demander pourquoi aucune personnalité politique locale J.-M. Ayrault, J. Batteux, Jacques Auxiette, le préfet, ... – adversaires ou non de la Bretagne – n'a condamné les barbouillages anti-Bretons. Est-ce à dire qu'ils n'en verraient pas le caractère raciste et discriminatoire, voire qu'il les cautionneraient ?

01/12/2008

Batteux et les PaysdelaLoire© sont dans un bateau... qui coule !


Interrogé sur les récents propos du président français sur la partition de la Bretagne, le jacobin maire de Saint-Nazaire Batteux, s'est fendu devant un journaliste de déclarations méprisantes et mensongères sur la situation que vit actuellement la population de Loire-Atlantique.

Questionné sur la Réunification possible de la Bretagne évoquée par Sarkozy, il aurait dit « le président aime bien remuer la poussière ». Pour lui, les milliers de manifestants du 20 septembre ne seraient donc que de la « poussière » ! Lorsque le journaliste lui fait quand même remarquer qu'il y a un débat en Loire-Atlantique, celui-ci répond : « je vois relativement peu de gens s'exciter sur le sujet ». Que faudra-t-il pour que les gens de l'espèce de monsieur Batteux cessent encore de nous mépriser et de nous ignorer ? Un vœu du CG 44, une résolution en faveur de l'unité territoriale de la part de la région Bretagne, des milliers de gens dans la rue, et une reconnaissance de la revendication par le chef de l'État ... force est de constater que « la poussière » est quand même pas mal « excitée »!

M. Batteux, vous avez beau fermer les yeux et médire dans votre coin, la marche vers l'unité de la Bretagne avance et continuera d'avancer malgré vous. Vous et votre région êtes le passé, nous sommes l'avenir !

Contre la partition de la Bretagne, contre la nouvelle discrimination anti-bretonne vis-à-vis des habitants de Loire-Atlantique que représente la prochaine réglementation sur les plaques d'immatriculation, venons rappeler au maire de Saint-Nazaire qu'ici c'est la Bretagne ! Le jeudi 11 décembre devant le Centre République à Saint-Nazaire à partir de 18 heures à l'occasion de la messe paysdelaloirienne©.

29/11/2008

Réactions aux déclarations de Sarkozy : pour une Bretagne unie, sans compromis PdL ni Grand Ouest !

Lors du Congres des maires de France, le chef de l'Etat français a abordé le thème de la réforme territoriale et de la refonte des régions, en évoquant la question de la partition de la Bretagne. Il aurait déclaré également hors médias « On me dit que la Loire-Atlantique est le cinquième département breton ! Faut il alors maintenir Nantes comme capitale des Pays de la Loire ? », et rompant brusquement avec la pensée jacobine traditionnelle de l'Etat français, il aurait questionné « Est-il absolument nécessaire que toutes les régions françaises soient organisées de la même façon ?».

Dans les rues de Nantes lors de la Festimanif du 20/09/2008.

Tout d'abord, nous nous félicitons que la question de la partition soit abordée publiquement et sans discrimination par le président de la République, alors que les responsables UMP locaux ont toujours dénigré la question. Il y a encore quelques semaines J.-L. Harrousseau jugeait ce débat « sans importance » ; en 2003 la ministre Bachelot traitait la Réunification avec ironie et mépris de problème « folklorique », et nous connaissons tous l'avis du premier ministre Fillon sur la question.

Si les propos de Nicolas Sarkozy illustrent l'acharnement et le travail de Bretagne Réunie et des militants auprès des élus et des institutions, ils soulèvent cependant plus d'interrogations que de certitudes. En effet, il y a seulement un an, le futur président répondait de manière défavorable aux questions envoyées par Bretagne Réunie aux candidats à la présidentielle : que nous vaudrait donc ce retournement de situation ?

S'agit-il d'une volonté de la part de l'Etat central, enfin, d'engager un processus d'unification territoriale de la Bretagne ? Rien n'est moins sûr quand on voit la position de l'UMP en Loire-Atlantique et alors que l'Etat n'a jamais souhaité répondre à ce processus quand il en avait la possibilité. S'agit-il de déstabiliser dans le discours les collectivités territoriales opposées au chef de l'Etat, notamment en Bretagne en jouant sur qui de l'UMP ou du PS aura les plus beaux habits régionalistes. Rappelons que l'UMP comme le PS ont déjà eu à maintes reprises la possibilité de réunifier la Bretagne. Est-ce pour Sarkozy une manière de lancer un pavé dans la marre pour voir ensuite les réactions ? S'agit-il encore d'aborder la proposition d'un Grand Ouest sans oser le dire ? Ou enfin, dernière possibilité, s'agit-il de calmer les ardeurs des militants de la Réunification ?

Malgré ces déclarations, le président ne nous renseigne pas sur la ou les formes que pourrait prendre le processus de modifications des limites territoriales. Il ne nous donne pas non plus une idée de la date à laquelle il interviendrait.

Pourtant, il ne peut ignorer le problème actuel que pose la partition dans l'application de la nouvelle réglementation sur les plaques d'immatriculation, tant 44=BREIZH et Bretagne Réunie ont multiplié les rencontres et courriers auprès de la préfecture, du cabinet de l'Elysée et du ministère de l'Intérieur.

De même ces déclarations sont-elles à prendre en compte à l'orée des élections régionales en 2010 ? Et sous quelle forme ? Car nous ne pourrons pas accepter un référendum sans être clairs sur la participation d'autres départements comme la Mayenne ou le Maine-et-Loire. Nous ne ferons pas confiance non plus à une consultation sans débat de fond qui, en proposant de choisir entre statu quo, Bretagne et Grand Ouest, ferait le jeu de la dernière proposition technocratique et antidémocratique. Et puis, quelle valeur démocratique pourrait-on accorder à un référendum si la région PdL continue pendant ce temps sa propagande, si les instances médiatiques, sociales, sportives, etc... continuent à promouvoir le découpage dont elles dépendent, sans avoir prévu la possibilité de placer ce référendum sous le regard d'observateurs internationaux. La loi actuelle ne prévoit pas de consultation dans ce cadre, et les propos de Sarkozy sont à dix mille lieues de prendre en compte la question sous ses aspects fondamentaux. Quoiqu'ai dit Sarkozy, les instances et les intervenants politiques sur la question, tout dans ses propos indique que notre combat pour l'unité doit continuer et s'intensifier.

Hier à Nantes, un bel exemple de démocratie policière made in Pays de la Loire®


Une cinquantaine de personnes se sont réunies devant le palais de région des Pays-de-la-Loire® hier soir, à l'appel notamment de Bretagne Réunie et de 44=Breizh.

À l'occasion d'un « débat participatif » organisé dans leur palais sur le thème du développement durable, nous étions notamment venus rappeler le peu de « durabilité » qu'avait cette entité administrative qui dépense des millions d'euros chaque année dans ses polluantes campagnes de communication. C'était aussi l'occasion de rappeler le refus de la population du pays nantais de se voir, à partir de 2009, imposer le logo PdL® sur tous leurs véhicules.

À l'occasion de ce débat de « démocratie participative » nous avons pu noter l'importante « participation » des forces de police ! Après avoir violemment empêché un opposant connu à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes de participer à ce « débat participatif », les forces de l'ordre ont brutalement repoussé les militants réunis pour dénoncer la mascarade paysdelaloirienne. La logique démocratique à la mode Jacques Auxiette© conduit même les policiers à refuser l'entrée à tout participant éventuel ayant eu « l'outrecuidance » de discuter avec des militants de la Réunification. Tout ceci conforte l'image que beaucoup commencent à se faire de la démocratie made in Pays de la Loire®.


Déterminées à dénoncer cet état de fait, accompagnées des opposants à l'aéroport, quelques dizaines de personnes entamèrent des slogans « Non à la police de Jacques Auxiette© !», « En Pays de la Loire, la démocratie, elle est moisie !».

Les militants de 44=Breizh campèrent avec sono et barbecue jusqu'à la fin de la cérémonie ligérienne®, dans une ambiance revendicative et festive.

Nous appelons toutes les personnes dénonçant « les fausses leçons de démocratie de Jacques Auxiette© » et la partition territoriale de la Bretagne, à venir clamer haut et fort notre refus de nous voir imposer le symbole PdL® sur nos immatriculations, le jeudi 11 décembre, Centre République, à Saint-Nazaire, de 18 heures à 22 heures.

20/11/2008

Logo Pays de la Loire obligatoire, même en Pays Nantais ! Mobilisons-nous pour avoir le drapeau breton !

Hier, dans le cadre de l'application obligatoire du logo «Pays de la Loire» par les habitants du 44 sur les nouvelles plaques d'immatriculation; des représentants du collectif 44=BREIZH étaient reçus par la chef du cabinet du préfet des «Pays de Loire» et son directeur de la réglementation et des libertés publiques.


Nous ne pensions pas obtenir ce jour une nouvelle réglementation permettant la possibilité de choisir le Gwenn ha Du sur sa plaque d'immatriculation. Ceci aura cependant permis d'alerter les représentants de l'État sur cette nouvelle discrimination, et aussi de populariser cette nouvelle revendication liée à la lutte contre la partition de la Bretagne. Nous avons pu en effet constater qu'un nombre important de nantais réagissent très positivement à notre demande et que tous trouvent légitime de pouvoir choisir le Gwenn ha Du sur sa plaque.

Les représentants du préfet ont reconnus que la présence et le choix du numéro de département sur la plaque d'immatriculation avaient été obtenu grâce à la mobilisation et à l'attachement des élus à leurs départements. Il semble cependant que la mobilisation et l'attachement en faveur de la Bretagne démontrés à maintes reprises par les citoyens de Loire-Atlantique compte moins que celles de ses représentants. Encore une fois ceci soulève un problème démocratique. Par ailleurs le cabinet de la préfecture à laissé entendre que le caractère de cette nouvelle réglementation n'était pas immuable, ceci nous encourageant évidemment à continuer notre mobilisation en faveur de la liberté de choisir le drapeau breton comme identifiant à coté du numéro 44.

16/11/2008

Plaques d'immatriculation : appel à se rassembler jeudi 20 à 18 heures devant la région PdL



Le collectif 44=Breizh appelle au rassemblement organisé par Bretagne Réunie devant le palais des PdL, le jeudi 20 novembre à 18 heures.

Ce sera pour nous l'occasion de rappeler notre opposition à la région Pays de la Loire et à la partition de la Bretagne, mais aussi de réaffirmer notre refus d'obéir à l'application des nouvelles plaques d'immatriculation visant à nous imposer le logo de cette entité administrative bidon.

15/11/2008

Plaques d'immatriculation en 44 : RDV mercredi pour s'opposer à la censure anti-bretonne

Le collectif 44=Breizh a obtenu un rendez-vous avec plusieurs membres du cabinet du préfet de Loire-Atlantique et «Pays de la Loire», le mercredi 19 novembre à 16H30, à propos de l'affaire des nouvelles plaques d'immatriculation.

Alors que nous pourrions choisir n'importe quel numéro de département sur sa plaque, il y aurait interdiction pour les habitants de Loire-Atlantique de choisi le drapeau breton, pourtant choisit comme identifiant par la région administrative bretonne. Nous serions donc dans l'obligation de porter sur nos plaques le logo de la région «Pays de la Loire», alors que la majorité des habitants du pays nantais refuse cette région administrative.
Ceci constitue est une nouvelle discrimination envers les habitants du pays nantais !

Nous appelons donc à un rassemblement devant la préfecture le mercredi 19 novembre à 16H30, afin de montrer que la population nantaise s'opposera à cette nouvelle censure de son identité bretonne. Nous réclamerons la possibilité de choisir le Gwenn ha Du et le numero 44 sur sa plaque d'immatriculation.

30/10/2008

Plaques d'immatriculation : 44=BREIZH demande à être reçu par le préfet

Y aura t'il censure concernant les plaques 44 et le drapeau breton ?


Le collectif 44=BREIZH exprime son incompréhension et sa réprobation des nouveaux identifiants régionaux sur les plaques d'immatriculation.

Suivant qu'on lise les articles de tel ou tel journal, les affirmations changent. Les logos régionaux seraient forcément ceux de la région administrative de résidence mais on pourrait choisir librement d'y faire figurer le numéro de département que l'on souhaite, d'autres affirment que l'on pourrait choisir son numéro de département et que le logo régional serait forcément celui correspondant au département. Dans tous les cas les habitants de Loire-Atlantique auraient l'interdiction de choisir le logo choisi par la région de Bretagne administrative, le Gwenn ha Du, alors même qu'une des bandes représentées sur ce drapeau symbolise le pays nantais.

Ceci correspondrait donc à une nouvelle discrimination envers les habitants du pays nantais qui ne cessent de clamer leur appartenance à la Bretagne, d'autant que le logo régional ne rentre pas en compte dans l'identification du véhicule. Alors que le choix du numéro, lui, serait libre, on nous interdirait de choisir notre identifiant régional !

Voici le modèle de plaques que le collectif 44=Breizh souhaite voir

Les représentants de 44=BREIZH demanderont donc dès aujourd'hui à être reçus par le préfet de Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire, en charge de l'application de cette réglementation. Ceci afin que celui-ci apporte une explication claire sur la nouvelle immatriculation et pour lui signifier que les habitants du pays nantais ne sauraient accepter un nouvel acte de discrimination anti-bretonne de la part de l'État et de la région PdL.

Nous espérons évidemment le soutien des présidents du Conseil général de Loire-Atlantique et de la région de Bretagne administrative, qui n'ont cessé de rappeler leur attachement à l'unité territoriale de la Bretagne.

19/10/2008

Rejoins le mouvement ! Assemblée Générale du collectif 44=BREIZH samedi 25 octobre

44=BREIZH organisera sa première assemblée générale le samedi 25 octobre, 11 rue du Prinquiau à Nantes.

En effet après moins d'un an d'existence, une véritable dynamique s'est mise en place autour du collectif de jeunes 44=BREIZH. Au cours de nos différentes actions, sur notre réseau internet, lors de nos convocations au commissariat et surtout lors de la Manifestation du 20 septembre à Nantes, nous avons pu constater du nombre de jeunes et moins jeunes qui nous rejoignent.

Après notre réunion publique du lundi 6 octobre à Nantes, qui a réuni une trentaine de jeunes, il nous est apparu important de mieux nous structurer et d'organiser une assemblée générale. Cette AG nous permettra d'avancer plus concrètement vers la création d'une organisation de jeunesse pérenne.
Pour donner plus de vivacité et de puissance à la revendication populaire d'unité administrative de la Bretagne, et permettre l'autoformation de notre génération à la lutte pour la Réunification.

Cette AG est ouverte, si tu es intéressé il suffit d'envoyer un mail d'inscription à stourmomp[at]no-log.org et de payer une cotisation le matin du 25 octobre. Cette AG nous permettra de poser ensemble les bases intellectuelles de notre collectif et d'élaborer les actions et les campagnes de cette année.

Début de la journée 9 h 30, restauration possible sur place.

16/10/2008

Le G.I.R. (Groupe d'Intervention pour la Réunification) frappe de nouveau la région "Pays de la Loire" !

Des militants se réclamant du G.I.R. (Groupe d'Intervention pour la Réunification) revendiquent aujourd'hui le barbouillage de 6 cars et d'une camionette aux couleurs de la région "Pays de la Loire".

Voici une partie de leur communiqué :


"Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2008, les commandos du GIR (Groupes d’Interventions pour la Réunification de la Bretagne), ont de nouveau frappés rue de la marseillaise à Nantes et à l’université de Nantes.
6 cars et 1 camionnette appartenant à la région Pays de la Loire, portant leurs couleurs, ont été repeints de slogans anti-propagande et pro réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Face à la propagande provocante et négationniste à l’encontre de l’identité bretonne des habitants de Loire Atlantique, et de l’immobilisme des politiques face à la question, le GIR entend faire comprendre aux politiques (Auxiette et sa bande) qu’il est temps que la Loire Atlantique retourne à la Bretagne et que la région bidon des pays de la loire aille faire sa propagande ailleurs."

Voir la vidéo :



03/10/2008

Lundi 6 octobre, 44=Breizh à Nantes


Le collectif 44=Breizh tiendra une réunion publique le lundi 6 octobre à Nantes à 20 h 30, 21 quai Baco.

Depuis plus de trente ans la volonté populaire des habitants de la Loire-Atlantique et du reste de la Bretagne est complètement ignorée. Nous le voyons encore, il y a quelques jours plus de 10 000 personnes manifestaient à Nantes pour la Réunification, aucun membre du gouvernement ou représentant des Pays de la Loire n'a souhaité répondre publiquement, les médias ont pour la plupart boycotté ce rassemblement. Il nous apparaît donc plus qu'urgent de lutter contre le déni démocratique que représente la partition de la Bretagne.

Le but de notre collectif est de donner une organisation unitaire et a-partisane aux jeunes militants pour la réunification administrative de la Bretagne. Une organisation adaptée aux expressions militantes de la jeunesse bretonne, qui serait un moyen de pression et de contestation, tout en permettant la formation politique de notre génération à la lutte pour la Réunification.

Nos actions se basent sur notre volonté commune de contestation de la région administrative des Pays de la Loire et d'unité administrative du territoire breton. Tout en replaçant forcément la Réunification dans une prise de conscience et une évolution institutionnelle et sociale favorables au peuple breton, qu'il ne nous appartient pas de déterminer dans le cadre de notre collectif.

Jeunes militant-e-s isolé-e-s ou d'organisations mobilisées pour l'unité territoriale, nous devons nous unir pour préparer la Réunification à venir.

24/09/2008

FESTIMANIF de Nantes : Diouzthu, Diouzhtu, UNANET !


Parmi les 10 000 manifestants de samedi dernier, le collectif 44=BREIZH a mobilisé la jeunesse nantaise et celle du reste de la Bretagne, pour crier son refus de la partition de la Bretagne (Voir les vidéos et les photos).


Nous l'avons vu, malgré les nombreux mots d'ordre proposés pour ce rassemblement à Nantes, la Réunification a su s'imposer au coté du « touche pas à mon biniou » choisi par les organisateurs. Ceci n'est pas étonnant tant le problème dure, sans qu'aucune réponse n'ait été donnée depuis 1972. Dans le combat pour une Bretagne qui s'assume et se reconnait culturellement, socialement, politiquement et institutionnellement, la Réunification est incontournable et primordiale.


Cependant, quelques jours après et malgré l'enthousiasme des participant-e-s, beaucoup de gens semblent déçus par la manière et le manque de répercussions de cette manifestation. Avons nous participé à une parade style Breizh Touch' ou Fest'Yves ou à une manifestation ? Pour les rares articles relatant le rassemblement de samedi, « la culture bretonne paradait à Nantes ». Nous étions 10 000, mais aucun décideur politique n'a jugé nécessaire de s'exprimer, et quasiment aucun media local ou hexagonal n'a trouvé utile d'en parler.


Il apparaît urgent de trouver des moyens d'organisation et de lutte efficaces et clairs. C'est bien ce que le collectif 44=BREIZH tente de faire en organisant la jeunesse pour préparer l'avenir d'une Bretagne réunifiée.

Nous invitons donc la jeunesse nantaise à venir nous rejoindre lors d'une réunion publique le lundi 6 octobre à Nantes 21 quai Baco à 20h30.

15/09/2008

20 septembre à Nantes : Big up ! Big up 44=Breizh !

Le collectif 44=Breizh appelle à se rassembler en faveur de la réunification de la Bretagne, à l'occasion de la manifestation à Nantes le 20 septembre.

Le 20 septembre est pour nous l'occasion de réaffirmer la volonté populaire des Bretons et des Bretonnes de voir notre territoire réunifié !

Rendez-vous derrière la banderole 44=Breizh !

03/07/2008

Forum de Nantes : Jacques Auxiette absent du débat sur la Democratie locale et les Droits de l'Homme


Ce matin Jacques Auxiette n'était pas présent au Forum nantais des Droits de l'Homme à la « table ronde : La Diplomatie des gouvernements locaux, levier de la démocratie locale et des droits Fondamentaux », qu'il devait d'ailleurs présider. La région PdL était l'organisatrice de cette table ronde.

Les intervenants présents à cette table étaient E. Decaux, président du secrétariat permanent « Droits de l'Homme et gouvernements locaux" de nantes, ancien membre de la sous-commission permanente des Droits de l'Homme de l'ONU (France), E. Manusco représentant de la coprésidence de la commission inclusion sociale et Démocratie participative à CGLU (Brésil), A. Papisca, Directeur du centre interdépartemental des recherches et services sur les Droits de l'Homme et des Citoyens à l'Université de Padoue (Italie), A. Knape, vice-président du Congès des Pouvoirs Locaux et Régionaux du Conseil de l'Europe et président de l'association suédoise des autorités locales et régionales, G. Sevrin, Responsable des Relations Internationales au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, ex présidente d'Amnesty International, et enfin Patricia Cereijo conseillère régionale PdL, et maire adjointe de la Roche/Yon. La séance était dirigée pas T. Guidet directeur de la revue place publique.

Une multitude de sujets traitant autant de la démocratie locale, de décentralisation, d'autonomie des régions dans un but démocratique que des soutiens aux luttes pour les droits de l'Homme dans les pays étrangers par les collectivités locales ont été abordés.

Auxiette nous joue du pipeau quand il prétend débattre sur
la Democratie locale et les Droits de l'Homme !


Un membre du collectif 44=Breizh a souhaité rappeler les conditions antidémocratiques et contraires à plusieurs textes internationaux de la partition de la Bretagne, souligné la politique d'assimilation culturelle des PdL et témoigné des interventions auprès de l'Onu ou de l'UE de plusieurs juristes Bretons sur le sujet. Il a aussi souhaité rappeler les pressions manifestes qui avaient été faites sur la presse locale et régionale pour ne pas rendre compte du rassemblement du lundi 30 juin devant la Cité des Congrès, et qui sont manifestement opposées aux valeurs représentées par la Démocratie et les Droits de l'Homme. Il a ensuite souhaité savoir ce que pensait les intervenants internationaux de cette situation. Après avoir tenté de couper court aux propos que le membre de 44=Breizh tenaient, la conseillère régionale PdL a répondu en prenant l'air le plus comico-dramatique, qu'elle avait sans doute dû travailler tant ils s'attendaient à la question. Puis elle a répondu « qu'ailleurs dans le Monde c'était bien pire » et qu'il ne fallait pas polluer le débat avec ce genre de propos.

Malheureusement, nous n'avons pas pu avoir les réactions des intervenants internationaux à qui on a pas donné le droit de répondre ...

Nous sommes bien sûr conscient que dans le monde se passent des situations beaucoup plus dramatiques que ne vivent le peuple breton. Les militants bretons le savent bien et apportent régulièrement soutien et aide aux peuples opprimés et exploités du Monde. Aujourd'hui Weng Jingsheng participe au Forum et est salué pour avoir lancé un appel « à J. Rogge, président du CIO pour faire pression sur le autorités de Pekin concernant les droits de la personne au Tibet ». Si Mme Cereijo avait été chinoise aurait elle demandé à Weng Jingsheng de la boucler parce que la situation démocratique au Myanmar est bien pire qu'au Tibet ?

Encore une fois tout ceci confirme l'ostracisme des dirigeants de la région Pdl, dans leur refus d'entendre et de prendre en compte la revendication de Réunification du peuple breton. Tout ceci est loin d'être « démocratique », et il faudra bien que cela cesse un jour s'ils ne veulent pas pourrir la situation.

Face à cela nous devons plus que tout nous faire entendre en réclamant « démocratie pour la Bretagne » !

44=Breizh !

La Haute-Bretagne... ce n'est pas que l'Ille-et-Vilaine !

Merci à GeoBreizh pour ce visuel :

Le Comité départemental du tourisme d'Ille-et-Vilaine s'est accaparé le nom de Haute-Bretagne.
Il s'agit d'un hold-up d'un nom géographique... qui appartient à l'ensemble des Bretons orientaux, Loire-Atlantique incluse !

01/07/2008

Forum des Droits de l'Homme à Nantes : des pressions sur les médias !

Les organisateurs du rassemblement du 30 juin pour la Démocratie et les Droits de l'Homme en Bretagne l'avaient senti, mais les pressions qu'auraient subi les journalistes pour ne pas couvrir ce rassemblement se confirment.

Malgré une bonne organisation, les communiqués appelant au rassemblement du 30 juin n'ont jamais paru dans les journaux régionaux (une fois quelques lignes). Aucun journaliste ne s'est déplacé pour la conférence de presse organisé par Bretagne Réunie le 19 juin en compagnie du juriste J.-P. Levesque – qui a récemment rapporté devant l'ONU le problème de la partition de la Bretagne. Hier, plus de 200 personnes se sont rassemblées, un lundi, pour diffuser de l'information sur la question de la partition de la Bretagne aux visiteurs du forum des Droits de l'Homme. Plusieurs élus locaux étaient venus soutenir le rassemblement, une délégation a rencontré le chef de cabinet de la secrétaire d'État aux Droits de l'Homme.

Pourtant les deux principaux journaux locaux Ouest-France et Presse-Océan, ne rendent quasiment pas compte du rassemblement hier. Comme si tout s'était bien passé hier au forum, que rien n'avait été à redire.

Ouest-France minimise complètement l'impact du rassemblement, « les bretons ont choisi le pipeau pour se faire entendre », et quelques lignes dans la page « 24 heures en Loire-Atlantique ». Juste à côté, un article deux fois plus grand sur le fait que la Libre-Pensée a abordé, en réunion ce week-end, la question « très animée » de la rédaction « des testaments des adhérents » et qu'ils « réfléchissent à une action » contre la venue du Dalaï-Lama à Nantes.

Quant à Presse-Océan, le journaliste relate « une manifestation bien discrète » d'une « cinquantaine de sympathisants cégétistes défendant les droits humains pour les sans-papiers », accompagné d'une photo qui montre des dizaines de personnes participant au rassemblement organisé par 44=Breizh et Bretagne Réunie. Avec toute la solidarité que nous apportons à la lutte pour le respect des droits des sans-papiers, il y avait quand même peu de chance que le rassemblement ait été confondu avec les trois ou quatre courageux militants CGT venus distribuer des tracts.

Nous ne pensons pas que les journalistes aient volontairement cherché à cacher l'importance du rassemblement du 30 juin. Plusieurs fois les journalistes de Presse-Océan ou de Ouest-France ont rendu-compte de manière professionnelle des actions de notre collectif, où nous étions une trentaine devant le palais de région PdL.

Il est clair que certains organisateurs influents ont dû mettre la pression sur les rédactions. Il ne faudrait surtout pas que la « fête » nantaise des Droits de l'Homme soit gâchée par quelques dizaines de Bretons qui réclament leurs droits ! En tout cas rien de mieux que cette manière de faire pour salir les Droits de l'Homme et la Démocratie. Une preuve de plus qui montre que nous avons raison de nous battre et qui doit nous encourager à encore plus lutter !

Démocratie pour la Bretagne ! 44=BREIZH !

Forum des Droits de l'Homme : 200 personnes condamnent la région "Pays de la Loire" !


Lundi 30 juin entre 17 h 30 et 19 h30, près de 200 personnes se sont rassemblées devant le palais des Congrès à Nantes pour protester contre la participation de Jacques Auxiette et de la région Pays de la Loire au forum mondial des Droits de l'Homme.

Les Pays de la Loire censés organiser la journée de jeudi sur « la démocratie locale et les droits de l'Homme : une effectivité à la portée de tous », ne respectent pas la volonté démocratique des habitants de Loire-Atlantique qui manifestent depuis trente ans leur volonté d'être réunifiés aux autres départements bretons. La région contrevient à plusieurs textes européens et internationaux portant sur les droits humains, en maintenant une politique identitaire assimilatrice et niant l'identité bretonne des habitants du pays nantais.

Accompagnés de plusieurs conseillers municipaux de la ville de Nantes, les manifestants l'ont crié haut et fort « Droits de l'Homme et Démocratie made in ligérie, c'est du pipeau ! ».


De nombreux tracts et documents on été distribués et plusieurs intervenants internationaux du forum se sont joints à nous. Ils ont pu nous confier que « la France prompte à donner des leçons démocratie et de droits de l'Homme aux autres pays, en avait visiblement à recevoir ».

Une délégation du collectif de jeunes 44=Breizh et de Bretagne Réunie a pu rencontrer le chef de cabinet de Rama Yade et le directeur de cabinet du préfet de région. Selon le chef de cabinet de Rama Yade, celle-ci ne pouvait s'exprimer sur la question puisqu'elle était « secrétaire des Droits de l'Homme uniquement pour les affaires étrangères ». Néanmoins ils n'ont pu que constater la mobilisation importante des citoyens venus contester la région PdL et réclamer « Démocratie pour la Bretagne ».

Pour le Conseil Regional des Jeunes des "Pays de la Loire", il n'y a pas débat public sur la Reunification de la Bretagne

Samedi 28 juin, le Conseil régional des Jeunes des Pays de la Loire a voté à 7 voix pour, 6 abstentions, et 21 voix contre l'organisation d'un débat public sur la Réunification de la Bretagne. Le CRJ répond cependant à 44=Breizh qu'au cas où nous organisions un débat sur le sujet, ils voudront bien se faire inviter.


Depuis le 4 avril, date de la première séance du CRJ renouvelé, notre collectif de jeunes était régulièrement venus manifester auprès des jeunes conseillers son envie que l'institution prennent en compte la question de la Réunification de la Bretagne. En effet depuis la création du Conseil Régional des Pays de la Loire la population bretonne en général et les habitants du pays nantais en particulier, manifestent clairement leur volonté de voir leur pays réunifié dans une même entité administrative.

Le CRJ sensé représenter les jeunes de la région et se présentant comme une instance « autonome, démocratique, ouverte et participative », nous pensions, dans un esprit serein de dialogue et de démocratie, pouvoir débattre au sein de cette institution de la récurrente question du redécoupage des limites régionales. Notre objectif était qu'enfin, par le biais du CRJ, l'institution PdL ne ferme plus les yeux et prennent en compte le problème démocratique poser par la partition de la Bretagne, qui agite notre département depuis trop longtemps.

Nous considérons qu'ils ont bénéficié de tout le temps possible pour prendre en compte la question, puisque nous sommes venus dès la première séance du CRJ leur faire part de notre demande. Nous leur avons remis plusieurs documents traitant du droit international, des lois françaises, de la démocratie locale, de l'aménagement, de l'économie et se rapportant au problème de la partition de la Bretagne. Nous sommes resté à leur disposition pour toutes leurs questions, et avons toujours tentés de mener des discussion constructives. Bien que la question de la Réunification soit centrale nous avons bien insisté pour inscrire ce débat sur les atouts et perspectives du changement des limites régionales de l'ensemble de la région pays de la Loire (réunification de la Bretagne, réunification du Poitou, et création de la région Val de Loire). Ils ont disposé du même temps pour discuter de l'organisation d'un débat public sur le redécoupage régional, que le temps qu'ils ont eu pour l'organisation des autres débats publics qu'ils ont décidés samedi dernier.
Les observateurs du collectif 44=Breizh présents lors de cette séance qui s'est tenue dans le Château de la Turmelière à Liré en Maine-et-Loire, reconnaissent que plusieurs jeunes conseillers ont montré un véritable intérêt pour la question. Nous regrettons cependant de ne pas avoir eu le droit d'intervenir et de préciser certains éléments. Nous nous posons de sérieuses questions sur l'autonomie supposée du CRJ. En effet cette séance du CRJ était présidée par une élue, Chloé Le Bail, et non par un ou une jeune conseiller-e. Les interventions et les votes ont été présidé par elle, elle n'a pas souhaité soumettre au vote la proposition intermédiaire de plusieurs jeunes conseillers portant sur l'organisation d'un débat interne sur la question, et la réponse du CRJ qui a été faite à 44=Breizh a été proposé et soumis au vote par cette élue.

Nous ne pouvons considérer la réponse du CRJ autrement que comme insuffisante. Nous avons montré notre bonne volonté, nous avons porté le débat, mis en avant le problème démocratique que posait la partition et les avantages d'un redécoupage des régions de l'ouest de l'Etat français. Mais tout comme le Conseil Régional PdL, le CRJ ne souhaite pas prendre en compte ce débat démocratique, ils nous ferment la porte. Malgré tout cela nous leur répondons qu'ils ont toutes les clefs du sujet à portée de main et que nous restons toujours à leur disposition pour répondre aux questions institutionnelles que posent le débat sur la Réunification de la Bretagne. Mais dans l'état actuel des choses nous ne pouvons que condamner le réflexe antidémocratique du CRJ et appeler à plus de résistance face à la partition de la Bretagne et aux PdL qui continuent de nier la l'expression réunificatrice des habitants du pays nantais.

26/06/2008

"67 vet deiz-ha-bloaz dekred Pétain" Ya ! n°160 - 27/06/08

Setu ur pennad e brezhoneg, tennet eus kelaouenn sizhunveziek Ya!, diwar-benn ar vanifestadeg a vo aozet e Naoned d'al Lun 30 a viz Even e Palez ar C'hendalc'hioù.
Voici un article en breton, tiré de la revue hebdomadaire Ya!, sur la manifestation qui sera organisée lundi 30 juin à la Cité des Congrès.

Samedi : le CRJ des PdL votera-t-il pour une prise en compte du debat sur la Reunification de la Bretagne ?

La prochaine séance du CRJ des PdL se tiendra le samedi 28 juin. Nous invitons tous ceux qui le souhaitent à venir à venir vérifier la teneur de leur vote lors de cette séance publique. En effet c'est le jour où ceux-ci doivent voter sur quels débats publiques ils organiseront à la rentrée.


Après plusieurs interventions auprès d'eux [Voir le communiqué] [Voir le communiqué] [Voir le communiqué] , notre collectif avait réussi à négocier la proposition d'un débat sur le redécoupage régional et la Réunification de la Bretagne. Après quelques discussions auprès de jeunes conseillers, ceux-ci ne peuvent malheureusement pas nous dire si le vote portant sur l'organisation des débats publics se passera en fin de matinée ou début d'après-midi. De plus, on ne sait pas vraiment pourquoi mais le CRJ a décidé pour cette séance de s'exiler dans le Château de la Turmelière à Liré (pays d'Ancenis)... Un Château perdu dans la campagne, un choix particulier pour une institution qui se dis «ouverte et démocratique» et «destinée aux jeunes». En tout cas tout ceci ne peut que nous forcer à être le plus vigilant possible quant aux décisions qui seront prises lors de cette séance.

N'OUBLIEZ PAS LE LUNDI SUIVANT A PARTIR DE 17H30, RASSEMBLEMENT POUR LA REUNIFICATION ET LA DEMOCRATIE EN BRETAGNE, DEVANT LA CITE DES CONGRES A NANTES.

L'opération de “communication” des Pays de Loire autour de la voile et vers la jeunesse

Voici un article qui a été écrit par René Mazé, de Saint-Nazaire :


Le 21 juin à 10 h 30 M. Auxiette, président de la région, et sa suite inauguraient dans le bassin de Saint-Nazaire dix voiliers monotypes de classe J 80 “Pays de la Loire” portant le nom des villes du Mans, de Mayenne, d'Angers, de Laval, etc.
Devant une assistance peu nombreuse, messieurs Auxiette et Joël Guy Batteux ont tour à tour vanté le (supposé) grand potentiel maritime de la (très terrienne) région Pays de Loire. Le Mans ou Angers sont de grands ports maritimes c'est bien connu...
Baptisés ce samedi à 11 heures par des athlètes de haut niveau en présence du président de la Ligue de Voile des Pays de la Loire Youenn Rousse, du président de l'association de classe des J-80 Ludovic Gillet, et de navigateurs bretons... ces voiliers vont être généreusement offerts aux écoles de voiles de la région pour en faire sa promotion. Un lycéen de Saint-Stanislas de Nantes a remercié avec émotion sa chère région et son président pour ce cadeau.
L'orateur a annoncé dans la foulée que, pour le record SNSM, « le bagad de Saint-Nazaire, qui est l'un des meilleurs de Bretagne » se produirait en soirée sur le port. Avec le Gwenn ha Du qui flottait à proximité sur un voilier, cela faisait un peu désordre dans le bon ordonnancement de la com' de la région.


Pour le baptême des dix voiliers, les services de la région n'ont pas hésité à utiliser pas moins de dix bouteilles de champagne. Avec l'argent public, on ne compte pas, surtout quand on apprend, de la bouche de Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire, que, pour cette opération de promotion auprès des jeunes amateurs de voile, « la région a débloqué 700.000 €uros ».
Cette manifestation a été organisée dans le cadre du record SNSM, la course Saint-Nazaire – Saint-Malo, au profit des bénévoles du sauvetage en mer, la SNSM – Société nationale du Sauvetage en Mer - étant une association “loi de 1901”, déclarée d'utilité publique.
On peut regretter le retrait de la Région Administrative Bretagne qui laisse depuis deux ans le champ libre à une récupération sans limites par la région PdL. Et dire que cette course fait le tour de la Bretagne, de Saint-Nazaire à Saint-Malo et retour...

Ce dimanche soir, lors du départ de la course, certains spectateurs – ils étaient plus nombreux qu'hier pour le baptême – étaient scandalisés de la récupération par cette région si peu maritime, de cette noble cause qu'est la Société Nationale du Sauvetage en Mer.
Monsieur Auxiette a pu à nouveau s'exprimer, après qu'un speaker complaisant lui ait donné la parole, soulignant « sa belle région et ses cinq départements », une allusions aux dix voiliers. Heureusement la sono était très mauvaise...


Il est vraiment dommage et dommageable que la région Bretagne, dont tous les départements sont maritimes et contournés par cette course, n'y participe pas et permette ainsi cette récupération majeure par la région qui n'a que 2 départements au bord de la mer. Quand on sait l'énergie déployée par les Bretons pour le retour de la Loire-Atlantique dans sa Bretagne, on comprend et on approuve la protestation des spectateurs.

19/06/2008

Rama Yade, secrétaire d'Etat, sera présente le 30 juin à Nantes

Nous venons d'apprendre la venue de Rama Yade, secrétaire d'Etat en charge des Droits de l'Homme, lors de l'inauguration du forum des droits de l'Homme à Nantes le 30 juin.
Lors de ce forum il y aura aussi Robert Badinter, qui vient tout juste de voter au Sénat l'amendement annulant l'inscription des « langues régionales à la Constitution » proposé par les sénateurs Mélenchon et Charasse, ce dernier comparant les dîtes langues à de la « potée ».
La venue de ces « personnalités » politiques est l'occasion de manifester notre droit à l'unité territoriale et de dénoncer les atteintes aux droits démocratiques et humains de la région Pays de la Loire.

Rassemblons nous devant la cité des Congrès à Nantes lundi 30 juin à partir de 17h30. A l'heure où nous subissons les pires brimades et discriminations, que ce soit de la part des sénateurs parisiens ou du président paysdelaloirien, il nous faut plus que tout montrer que nous ne nous laisserons pas faire, que nous existons et que nous en sommes fiers !

11/06/2008

30 juin : Démocratie pour la Bretagne !

44=Breizh et Bretagne Réunie appellent à un rassemblement le 30 juin !

Le lundi 30 juin s'ouvrira le «forum mondial des Droits de l'Homme» organisé par la région Pays de la Loire à Nantes, avec pour thème principal cette année la «démocratie locale». A cette occasion 44=Breizh, le CERCL et Bretagne Réunie appellent tous les Bretons et toutes les organisations attachées à la démocratie et aux droits de l'Homme à un rassemblement lundi 30 juin au soir à partir de 17h30 devant la Cité des Congrès à Nantes.

Pour nous et beaucoup de Bretons, l'organisation de ce « forum des droits de l'Homme» par la région PdL sur la «démocratie locale», et qui plus est le jour de la date anniversaire du décret pétainiste de 1941 ayant séparé pour la première fois le pays nantais du reste de la Bretagne, est une véritable provocation !

Sans parler que ce forum des droits de l'Homme nie l'existence et l'expression des langues minorisées autochtones (brezhoneg et gallo), la région voudrait nous parler à travers lui de «démocratie locale» !
Durant plus de trente ans de manifestations, de sondages montrant une écrasante majorité de la population en faveur de la Réunification de la Bretagne, malgré les voeux des Conseils général de Loire-Atlantique et régionale de Bretagne administrative en sa faveur, les différents dirigeants de la région "Pays de la Loire" ont toujours nié le problème, dénigré et discriminé la volonté démocratique exprimée par la population.
Il a maintenant été clairement démontré que la région menait une politique de «substitution identitaire», et même «d'assimilation», afin comme le disait le préfet de région PdL Camous de «créer une identité collective» pour faciliter «la création d'une cohésion et d'un développement régional».

Est-ce pour toutes ces raisons que M. Auxiette, président de région "Pays de la Loire", a souhaité présidé la table ronde sur «la diplomatie des gouvernements locaux, levier de la démocratie locale et des droits fondamentaux» au nom de la région PdL ?

M. Auxiette, vous allez nous expliquer que la région "PdL" est un «levier de la démocratie locale», alors que de nombreuses fois vous avez discriminé et stigmatisé les citoyens, les milliers de manifestants, les associations et les élus locaux, qui réclament depuis des dizaines d'années une issue à la colère et la frustration causées par la partition du territoire Breton.
Vous allez nous expliquer que malgré la parution de rapports onusiens et européens témoignant de la discrimination culturelle, linguistique et démocratique dont souffrent particulièrement les habitants de Loire-Atlantique, vous êtes un «éminent spécialiste de la décentralisation, de la gouvernance locale et de la bonne application des droits humains fondamentaux». Vous nous expliquerez que «vous restez particulièrement attentif aux conditions de mise en oeuvre des droits de l'Homme à l'échelon local par les collectivités locales» ? (*)

Arrêtez de faire comme s'il n'y avait pas de problème de démocratie en Loire-Atlantique ! Arrêtez de croire que c'est en gommant le mot Bretagne de toute vos publications, que vous pourrez vous présenter comme un défenseur de la «démocratie locale et des droits humains fondamentaux».

Nous ne vous laisserons pas bafouer ces notions et l'expression populaire d'unité de tous les Bretons. C'est pour cela que nous appelons avec Bretagne Réunie à ce que vous et la région "Pays de la Loire" quittiez l'organisation de ce forum où vous nous n'avez rien à faire.


* Les citations de ce paragraphe sont extraites du texte publié par Jacques Auxiette dans la brochure programmatique du forum.

04/06/2008

Précisions : Fillon & la région "Ouest" pour septembre 2008

Le collectif de jeunes 44=Breizh s'insurge contre les déclarations du premier ministre publiées dans le dernier Armor Magazine (voir en fin de page pour des précisions d'Armor Magazine et du collectif 44=Breizh lui-même).

François Fillon aurait déclaré vouloir créer une région «Ouest» par décret, regroupant les régions administratives Bretagne et Pays de la Loire «au plus tard en septembre 2008» ! Alors que depuis plus de trente ans les Bretons ont montré leur volonté déterminée de voir leur territoire réunifié dans une même entité administrative, en s'opposant notamment à une région «Ouest» ou «Grand Ouest» stérile; le premier ministre semble vouloir passer outre l'expression démocratique populaire en anéantissant l'espoir des Bretons de voir un jour leur revendication d'unité aboutir.

Cependant, François Fillon souhaite d'abord voir si cette proposition «rencontre un écho favorable auprès des élus», tout en prévenant ceux-ci qu'il «espère que chacun saura taire ses dissensions et ses jalousies». Pourtant il sait très bien que les conseils régional de Bretagne administrative et général de Loire-Atlantique se sont positionnés en faveur de la Réunification. C'est sans doute le premier ministre qui veut jeter le trouble et «la dissension» auprès des collectivités tenues par l'opposition, notamment dans le but d'affaiblir et de détruire les minces espoirs nés du travail commun entre CG44 et CRB (commissions mixtes, politique touristique commune,...). D'autant que la pression et le travail menés par notre collectif auprès du Conseil Régional des Jeunes PdL a permis d'amener pour la première fois le débat sur la Réunification au sein de l'institution «Pays de la Loire», avec l'organisation à la rentrée d'un débat public sur la Réunification par le CRJ. La vitalité et l'actualité de la revendication pousseraient-elles le premier ministre, ancien président de la région PdL et farouche opposant de la Réunification, à vouloir liquider au plus vite la possibilité de réunifier la Bretagne, et même jusqu'à l'existence administrative de la Bretagne !

La proposition de M. Fillon et ce jeu de rivalité entre partis et pouvoirs politiques, nous montrent que c'est bien aux militants bretons de prendre en main leur revendication et d'entamer une véritable résistance populaire et politique afin que l'Etat Français respecte le droit et la volonté démocratique d'unité territoriale.



Déclarations de François Fillon : précisions d'Armor Magazine

"Suite à la parution, dans armor magazine, d'un écho sur François Fillon concernant la fusion des régions Bretagne et Pays de la Loire, la Rédaction tient à préciser que l'annotation prévue en fin d'article «Voilà le rêve formulé sur un forum internet et qu'on aurait bien voulu faire nôtre mais en se limitant aux cinq départements de la Bretagne historique» a disparu de la mise en page.

Bien entendu, il ne s'agissait nullement de déclarations de François Fillon."


Commentaire du collectif 44=Breizh :
Bon, ce qu'on peut dire c'est qu'au moins la réaction rapide de 44=Breizh aura permis à tout le monde d'avoir plus de précisions sur les propos publiés par Armor Magazine.

De toute manière, c'est bien notre rôle à tous de rester vigilants face aux velléités émanant du pouvoir central, qui voudrait voir se fondre et disparaître la Bretagne dans un « Grand Ouest » artificiel. Rappelons-le, les prochaines élections européennes se feront en Bretagne à l'intérieur d'un « Grand Ouest », propice à l'effacement d'une voie bretonne vers l'Europe. Récemment, sans la mobilisation des juristes et de la population, l'unité judiciaire du territoire Breton aurait pu être mis à mal par le gouvernement central.

Restons mobilisés.

20/05/2008

Rencontre entre 44=Breizh et des jeunes Conseillers régionaux "Pays de la Loire"


Grâce au rassemblement organisé samedi dernier par le collectif, nous avons pu avoir l'assurance de la part des jeunes conseillers du CRJ des « Pays de la Loire », que ceux-ci étudiaient sérieusement les revendications dont nous leur avions fait part le samedi 5 avril [Voir le lien] .

Les conditions de l'organisation d'un débat public sur le redécoupage des limites régionales par le CRJ (lors de mois de septembre ou octobre) sont portés à l'ordre du jour de leur prochain conseil le 28 juin. Nous appelons d'ores et déjà ceux qui le souhaitent à venir assister à ce conseil ouvert au public pour contrôler la teneur de leurs engagements.

Nous avons convenu avec les jeunes conseillers rencontrés que ce débat n'était pas une finalité et que celui-ci appelait à la poursuite d'un débat réel et concret au sein du CRJ sur le respect de la volonté populaire de Réunification de la Bretagne. Certains jeunes conseillers ont même souhaités aborder la faisabilité de la création de CRJ suivant les limites des circonscriptions régionales futures espérées (Bretagne, Val de Loire, Vendée-Poitou-Charente).


Les jeunes conseillers régionaux étant en journée de formation nous avons souhaité leur distribuer un document de travail [Voir le PDF] concernant notamment le droit (francais, européen et international) et la partition de la Bretagne.


Ce document s'associait au tract distribué le mois dernier que vous pouvez télécharger ici [Voir le PDF] .

Au vue des discussions que nous avons eu et de ces documents, nous imaginons donc que lorsque le jeune conseiller Rodolphe Suzanne déclare à Presse-Océan « c'est difficile d'avoir un avis tranché sur le sujet, on manque d'information », celui-ci met en avant l'obscurantisme de l'Institution PdL sur la question.


15/05/2008

Rendez-vous à Nantes devant l''Hôtel de Région "Pays de la Loire" samedi 17 mai 2008 à midi

Samedi prochain 17 mai se tiendra à l'Hôtel de région « Pays de la Loire » une journée de formation qui permettra aux élus du Conseil régional des jeunes de « comprendre le contexte institutionnel » et « d'affiner les thématiques de travail et les modalités d'organisation et de fonctionnement du CRJ ». [Voir le site]

Le collectif de jeunes 44=Breizh vous donne donc rendez-vous samedi à midi devant l'Hotel de Région « PdL ». En effet il y a un mois nous étions intervenu lors du premier Conseil régional des jeunes renouvelé pour rendre compte de notre étonnement qu'aucun des jeunes de notre collectif qui s'était inscrit n'ait été sélectionné.


Nous avions pu rencontrer sur notre demande une délégation de jeunes conseillers qui nous avaient assuré pouvoir organiser un débat sur le re-découpage régional dans le cadre de débats du CRJ à la rentrée. Nous leur avions indiqué que l'on viendrait leur rappeler leur engagement tant que nous n'aurions pas l'assurance que ce débat se tiendrait.

C'est donc ce que nous vous proposons de venir faire dans la joie et la bonne humeur le samedi 17 mai. Cette journée étant une « journée de formation et de compréhension du contexte institutionnel », nous en profiterons notamment pour leur remettre les textes onusiens et européens témoignant du droit des minorités nationales (comme le peuple breton) à vivre dans un territoire respectant leur intégrité.

44=Breizh rencontre le directeur de cabinet d'Auxiette

Parce qu'on n'aime pas les discussions et les accords de salons, 44=Breizh tient à rendre public le compte-rendu du rendez-vous ayant eu lieu à l'Hôtel de Région mardi 13 mai entre des représentants de 44=Breizh et Olivier Ryckewaert, directeur de cabinet de M. Auxiette.

Après des demandes de rendez-vous répétées auprès du cabinet de M. Auxiette, deux représentants du collectif de jeunes 44=Breizh ont été reçus à l'Hôtel de Région à Nantes.

Le mois dernier une délégation du collectif avait pu rencontrer des représentants du Conseil Régional des Jeunes pour parler du problème de la partition de la Bretagne. Il avait été convenu que le CRJ s'engagerait à organiser un débat public sur le re-découpage régional à la rentrée prochaine. Le soir de cette entrevue nous apprenions par la presse que le président des «Pays de la Loire» portait plainte, qu'il nous accusait d'actes de violences et d'être venus « armés de couteaux ». Nous, comme la presse (Ouest-France), avions témoigné de notre étonnement et de notre indignation de voir le président de région utiliser à notre encontre des méthodes discriminatoires et mensongères complètement disproportionnées.

Soucieux d'apaiser le débat et de comprendre le motif de cette plainte et de ses propos nous avions demandé à pouvoir nous entretenir avec M. Auxiette. Malheureusement M. Auxiette n'a pas souhaité nous rencontrer, c'est son chef de cabinet M. Ryckewaert qui nous a reçus. M. Ryckewaert nous a assurés que la plainte avait été déposée contre X, et qu'ils en étaient obligés. En évitant de s'expliquer clairement sur les propos outrageants de M. Auxiette, son chef de cabinet nous a affirmé que M. Auxiette avait été «choqué». En effet des autocollants avaient été collés, des drapeaux déposés de leurs mâts, le tendeur d'une banderole coupé. Il nous a assuré de l'indépendance du CRJ, et qu'ils ne s'opposeraient pas à ce que celui-ci organise un vrai débat public sur le re-découpage régional.

Nous en avons aussi profité pour aborder de manière plus claire le débat sur la partition de la Bretagne. Le chef de cabinet du président nous a assurés que M. Auxiette ne voulait pas reproduire le même schéma que ses prédécesseurs de droite, qu'il souhaitait faire preuve d'ouverture sur ce débat. Pourtant M. Auxiette, malgré sa volonté d'ouverture, ne semble pas vouloir revenir sur les propos discriminatoires tenus sur la Réunification, la qualifiant en 2005 de «honteuse annexion», parlant en février 2007 de «repli identitaire» et désignant ses militants comme «prônant le droit du sang supérieur au droit du sol», et plus récemment en ayant tenté de nous faire passer pour des barbares avec des «couteaux» entre les dents.

Le 10 mai dernier à Angers, lorsque des lycéens lui posaient la question de l'identité et du re-découpage de la Région, M. Auxiette déclarait qu'il ne fallait pas «se tourner vers le passé. Que cela ne nous empêche pas de nous préparer à l'ouverture et à la citoyenneté du monde», autrement dit l'identité bretonne serait quelque chose du passé, pas actuelle et sans avenir, vouloir vivre dans un territoire réunifié serait être contre l'ouverture au monde. En voulant systématiquement assimiler le désir culturel breton et la Réunification bretonne à des notions de repli et de passéisme, M. Auxiette trahit la vérité et cherche à condamner sans appel cette revendication.

De même M. Ryckewaert a eu du mal à expliquer les propos tenus par son président, lorsque celui-ci avait déclaré à la presse de manière dénigrante en 2007 «au demeurant qu'est ce que l'identité bretonne ?». De plus la position de M. Auxiette relative aux différents textes juridiques internationaux et européens reconnaissant aux minorités nationales le droit à l'intégrité territoriale à l'intérieur d'un État, semble ne pas être claire du tout.

Aux questions posées sur la politique de «ligérisation» forcée et sur la négation du fait culturel breton en Loire-Atlantique (et donc dans la région administrative PdL), M. Ryckewaert a clairement dit ne pas comprendre. Pour lui, «il n'y a pas de politique identitaire de la part de la région. En tout cas pas depuis que la gauche est au pouvoir. Et à vrai dire, Jacques (Auxiette) non plus n'aime pas trop ce mot de 'ligérien', c'est quelque chose qui a été trouvée par l'ancienne majorité».

Tout en niant avoir une politique de communication visant à la création d'une identité PdL, le cabinet de M. Auxiette reconnaissait le caractère factice et spéculatif du mot 'ligérien' (inventé il y a quelques années par la Région pour désigner les habitants), pourtant repris une quinzaine de fois dans le dernier PdL Magazine.

Très récemment dans Presse Océan du 10 mai, à propos du manque d'identité des PdL, M. Auxiette déclarait à des lycéens «c'est à nous tous de trouver, dans l'actualité de la Région, de quoi être fier de notre territoire», montrant bien ici la volonté des PdL de témoigner que dans l'action menée par la Région (l'actualité) il y a pour les jeunes de quoi trouver une identité propre à ce territoire.

Face à nous M. Ryckewaert tentait de témoigner de la bonne foi de la Région sur le problème culturel breton en nous signalant la dernière subvention de 50 000 euro accordé à l'Ofis ar Brezhoneg. Nous lui avons rappelé que cela représentait 17 fois moins que les crédits accordés à la même association par la Région Bretagne. D'ailleurs la dernière publication de PdL magazine sur la politique culturelle régionale ne comporte aucun article ou clin d'œil au dynamisme culturel et linguistique breton en Loire-Atlantique, contrairement à ce que peuvent faire de temps en temps les publications correspondantes du CG44 ou du Conseil Régional de Bretagne administrative. Preuve s'il en est, de la part de la Région, de ne pas vouloir faire apparaître publiquement le fait culturel breton en Loire-Atlantique.

Selon M. Ryckewaert la Région n'a aucune forme de pouvoir dans l'application de la loi sur la modification des limites territoriales, c'est l'État qui décide tout. La réponse au titre de l'article paru dans le dernier PdL magazine et intitulé «Le pouvoir local est-il l'avenir de la démocratie ?» semble donc être définitivement non. En réalité le cabinet de M. Auxiette cherche à minimiser au maximum l'influence que les PdL pourraient avoir dans ce dossier, tant ils sont obligés de constater la demande populaire forte exprimée depuis trente ans en faveur de la Réunification. Si M. Ryckewaert reconnaissait la valeur critique d'une Bretagne à 5 départements en terme économique et d'aménagement, encore une fois il préférait nous parler d'inter-régionalité, de coopérations entres élus, mais pas de démocratie ni du respect de la volonté populaire de voir la Bretagne réunifiée.

Cette rencontre nous aura permis de confirmer l'hermétisme et l'opposition de la Région à vouloir ouvrir un débat institutionnel sur la partition de la Bretagne et le re-découpage régional. Néanmoins nous notons que M. Ryckewaert nous a reçus de manière très cordiale et a témoigné d'une vraie volonté de discussion. Visiblement, il avait dû faire bosser pas mal les documentalistes de la Région, ceci montrant que la revendication leur pose vraiment un problème ! Il aura tenté de nous faire enlever certaines photos de notre site, mais si on est toujours ouverts à la discussion... c'est pas demain que les PdL nous donneront des ordres !

05/04/2008

Jacques Auxiette s'emballe et porte plainte pour vandalisme contre des bretons !!!


Nous apprenons à l'instant par voie de presse que Jacques Auxiette à décidé de porter plainte pour « vandalisme », suite à l'action du collectif 44=Breizh de ce midi.

Comme nous l'avons stipulé dans notre premier communiqué, des autocollants ont été apposés sur le bâtiment et des drapeaux enlevés de leurs mâts. Jacques Auxiette cherche manifestement à nous criminaliser en déclarant s'élever contre « ces méthodes de gens, qui armes blanches à la main, prétendent donner des leçons de démocratie ».

En effet, pour déposer les drapeaux, l'un de nous à usé d'un petit canif pour pouvoir ouvrir le boîtier du mât. Si nous avions été aussi violent que J. Auxiette le laisse entendre, nous n'aurions pas été reçus ! Autre preuve, l'institution PdL par le biais de son CRJ ne se serait pas non plus engagée à ouvrir un débat public sur le découpage régional actuel et la Réunification de la Bretagne, comme cela a été le cas pour la première fois depuis son existence !

Nous ne pensons pas non plus que la police, présente sur les lieux durant toute la durée du rassemblement, nous aurait gentiment laissé faire. Jacques Auxiette est arrivé après coup (il devait clore la journée par un petit discours et des petits fours), et n'a sans doute pas supporté que nous puissions discuter avec les conseillers du CRJ qui nous ont entendu en partie ; manifestement cette plainte montre qu'il s'est emballé et qu'il a une fois de plus perdu son sang froid !

Nous vous laissons seuls juges de savoir qui - de lui ou de nous - est le plus à même de représenter la volonté démocratique : d'un côté, trente ans de négation du problème territorial breton, des dizaines de milliers de manifestants non écoutés, des vœux et résolutions de Conseils régional et général classés sans suite, et de l'autre : les méthodes de Jacques Auxiette plus que diffamatoires...

Nous venons de contacter Skoazell Vreizh pour déterminer la possibilité d'attaquer J. Auxiette en diffamation. Ce ne sont pas les méthodes diffamatoires du président de la région « Pays de la Loire », qui nous empêcherons de lutter pour la Réunification de la Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne : compte-rendu du rassemblement 44=Breizh pour la réunification

Aujourd'hui, une trentaine de jeunes de notre collectif 44=Breizh, ainsi que des membres de Bretagne Réunie se sont rassemblés derrière une banderole « DÉMOCRATIE POUR LA BRETAGNE » devant le palais de région des « Pays de la Loire » où se tenait la première séance du Conseil régional des jeunes.


Article tiré du Ouest-France du 05/04/08

Une dizaine de membres de notre collectif 44=Breizh avait postulé à ce conseil pour pouvoir y porter l'exaspération d'une partie de la jeunesse face à la fatigante propagande des PdL et à la négation du problème de la partition de la Bretagne par la région PdL.


Après une petite heure de discussion, nous avons obtenu la possibilité de pouvoir discuter avec les élus du CRJ pour leur exposer nos revendications.


Une délégation de trois personnes s'est donc rendue dans l'hôtel de région avec la « bienveillance » des agents de sécurité... La discussion s'est faite avec trois jeunes élus du CRJ, sous l'œil attentif de deux élues (MJ Tanguy et Chloé Le Bail) de la région « Pays de la Loire » qui n'ont aucune charge au CRJ ! Après l'exposé du problème, auquel ils n'avaient semble t-il jamais porté attention, Clément (jeune conseiller d'Angers) a déclaré « il faut organiser une consultation démocratique ». Le laissant seul juge de ses paroles, nous avons convenu avec les délégués que le thème du découpage régional (avec des intervenants que nous proposerons) soit également abordé lorsque seront organisés des débats publics dans les départements.

Tract distribué pendant le rassemblement :
Durant ces pourparlers, les militants et militantes de 44=Breizh ainsi que des militants du CERCL ont collé des autocollants 'Loire-Alantique=Bretagne' et 'Danger Ligériose' ; deux drapeaux PdL ont été détaché des mâts et remplacé par un Gwenn-ha-Du !


Nous sommes repartis vers deux heures en stipulant aux jeunes conseillers que s'ils ne tenaient pas leurs engagements, nous reviendront rappeler nos revendications à chaque conseil et réunion publique du CRJ.