29/11/2008

Réactions aux déclarations de Sarkozy : pour une Bretagne unie, sans compromis PdL ni Grand Ouest !

Lors du Congres des maires de France, le chef de l'Etat français a abordé le thème de la réforme territoriale et de la refonte des régions, en évoquant la question de la partition de la Bretagne. Il aurait déclaré également hors médias « On me dit que la Loire-Atlantique est le cinquième département breton ! Faut il alors maintenir Nantes comme capitale des Pays de la Loire ? », et rompant brusquement avec la pensée jacobine traditionnelle de l'Etat français, il aurait questionné « Est-il absolument nécessaire que toutes les régions françaises soient organisées de la même façon ?».

Dans les rues de Nantes lors de la Festimanif du 20/09/2008.

Tout d'abord, nous nous félicitons que la question de la partition soit abordée publiquement et sans discrimination par le président de la République, alors que les responsables UMP locaux ont toujours dénigré la question. Il y a encore quelques semaines J.-L. Harrousseau jugeait ce débat « sans importance » ; en 2003 la ministre Bachelot traitait la Réunification avec ironie et mépris de problème « folklorique », et nous connaissons tous l'avis du premier ministre Fillon sur la question.

Si les propos de Nicolas Sarkozy illustrent l'acharnement et le travail de Bretagne Réunie et des militants auprès des élus et des institutions, ils soulèvent cependant plus d'interrogations que de certitudes. En effet, il y a seulement un an, le futur président répondait de manière défavorable aux questions envoyées par Bretagne Réunie aux candidats à la présidentielle : que nous vaudrait donc ce retournement de situation ?

S'agit-il d'une volonté de la part de l'Etat central, enfin, d'engager un processus d'unification territoriale de la Bretagne ? Rien n'est moins sûr quand on voit la position de l'UMP en Loire-Atlantique et alors que l'Etat n'a jamais souhaité répondre à ce processus quand il en avait la possibilité. S'agit-il de déstabiliser dans le discours les collectivités territoriales opposées au chef de l'Etat, notamment en Bretagne en jouant sur qui de l'UMP ou du PS aura les plus beaux habits régionalistes. Rappelons que l'UMP comme le PS ont déjà eu à maintes reprises la possibilité de réunifier la Bretagne. Est-ce pour Sarkozy une manière de lancer un pavé dans la marre pour voir ensuite les réactions ? S'agit-il encore d'aborder la proposition d'un Grand Ouest sans oser le dire ? Ou enfin, dernière possibilité, s'agit-il de calmer les ardeurs des militants de la Réunification ?

Malgré ces déclarations, le président ne nous renseigne pas sur la ou les formes que pourrait prendre le processus de modifications des limites territoriales. Il ne nous donne pas non plus une idée de la date à laquelle il interviendrait.

Pourtant, il ne peut ignorer le problème actuel que pose la partition dans l'application de la nouvelle réglementation sur les plaques d'immatriculation, tant 44=BREIZH et Bretagne Réunie ont multiplié les rencontres et courriers auprès de la préfecture, du cabinet de l'Elysée et du ministère de l'Intérieur.

De même ces déclarations sont-elles à prendre en compte à l'orée des élections régionales en 2010 ? Et sous quelle forme ? Car nous ne pourrons pas accepter un référendum sans être clairs sur la participation d'autres départements comme la Mayenne ou le Maine-et-Loire. Nous ne ferons pas confiance non plus à une consultation sans débat de fond qui, en proposant de choisir entre statu quo, Bretagne et Grand Ouest, ferait le jeu de la dernière proposition technocratique et antidémocratique. Et puis, quelle valeur démocratique pourrait-on accorder à un référendum si la région PdL continue pendant ce temps sa propagande, si les instances médiatiques, sociales, sportives, etc... continuent à promouvoir le découpage dont elles dépendent, sans avoir prévu la possibilité de placer ce référendum sous le regard d'observateurs internationaux. La loi actuelle ne prévoit pas de consultation dans ce cadre, et les propos de Sarkozy sont à dix mille lieues de prendre en compte la question sous ses aspects fondamentaux. Quoiqu'ai dit Sarkozy, les instances et les intervenants politiques sur la question, tout dans ses propos indique que notre combat pour l'unité doit continuer et s'intensifier.

Hier à Nantes, un bel exemple de démocratie policière made in Pays de la Loire®


Une cinquantaine de personnes se sont réunies devant le palais de région des Pays-de-la-Loire® hier soir, à l'appel notamment de Bretagne Réunie et de 44=Breizh.

À l'occasion d'un « débat participatif » organisé dans leur palais sur le thème du développement durable, nous étions notamment venus rappeler le peu de « durabilité » qu'avait cette entité administrative qui dépense des millions d'euros chaque année dans ses polluantes campagnes de communication. C'était aussi l'occasion de rappeler le refus de la population du pays nantais de se voir, à partir de 2009, imposer le logo PdL® sur tous leurs véhicules.

À l'occasion de ce débat de « démocratie participative » nous avons pu noter l'importante « participation » des forces de police ! Après avoir violemment empêché un opposant connu à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes de participer à ce « débat participatif », les forces de l'ordre ont brutalement repoussé les militants réunis pour dénoncer la mascarade paysdelaloirienne. La logique démocratique à la mode Jacques Auxiette© conduit même les policiers à refuser l'entrée à tout participant éventuel ayant eu « l'outrecuidance » de discuter avec des militants de la Réunification. Tout ceci conforte l'image que beaucoup commencent à se faire de la démocratie made in Pays de la Loire®.


Déterminées à dénoncer cet état de fait, accompagnées des opposants à l'aéroport, quelques dizaines de personnes entamèrent des slogans « Non à la police de Jacques Auxiette© !», « En Pays de la Loire, la démocratie, elle est moisie !».

Les militants de 44=Breizh campèrent avec sono et barbecue jusqu'à la fin de la cérémonie ligérienne®, dans une ambiance revendicative et festive.

Nous appelons toutes les personnes dénonçant « les fausses leçons de démocratie de Jacques Auxiette© » et la partition territoriale de la Bretagne, à venir clamer haut et fort notre refus de nous voir imposer le symbole PdL® sur nos immatriculations, le jeudi 11 décembre, Centre République, à Saint-Nazaire, de 18 heures à 22 heures.

20/11/2008

Logo Pays de la Loire obligatoire, même en Pays Nantais ! Mobilisons-nous pour avoir le drapeau breton !

Hier, dans le cadre de l'application obligatoire du logo «Pays de la Loire» par les habitants du 44 sur les nouvelles plaques d'immatriculation; des représentants du collectif 44=BREIZH étaient reçus par la chef du cabinet du préfet des «Pays de Loire» et son directeur de la réglementation et des libertés publiques.


Nous ne pensions pas obtenir ce jour une nouvelle réglementation permettant la possibilité de choisir le Gwenn ha Du sur sa plaque d'immatriculation. Ceci aura cependant permis d'alerter les représentants de l'État sur cette nouvelle discrimination, et aussi de populariser cette nouvelle revendication liée à la lutte contre la partition de la Bretagne. Nous avons pu en effet constater qu'un nombre important de nantais réagissent très positivement à notre demande et que tous trouvent légitime de pouvoir choisir le Gwenn ha Du sur sa plaque.

Les représentants du préfet ont reconnus que la présence et le choix du numéro de département sur la plaque d'immatriculation avaient été obtenu grâce à la mobilisation et à l'attachement des élus à leurs départements. Il semble cependant que la mobilisation et l'attachement en faveur de la Bretagne démontrés à maintes reprises par les citoyens de Loire-Atlantique compte moins que celles de ses représentants. Encore une fois ceci soulève un problème démocratique. Par ailleurs le cabinet de la préfecture à laissé entendre que le caractère de cette nouvelle réglementation n'était pas immuable, ceci nous encourageant évidemment à continuer notre mobilisation en faveur de la liberté de choisir le drapeau breton comme identifiant à coté du numéro 44.

16/11/2008

Plaques d'immatriculation : appel à se rassembler jeudi 20 à 18 heures devant la région PdL



Le collectif 44=Breizh appelle au rassemblement organisé par Bretagne Réunie devant le palais des PdL, le jeudi 20 novembre à 18 heures.

Ce sera pour nous l'occasion de rappeler notre opposition à la région Pays de la Loire et à la partition de la Bretagne, mais aussi de réaffirmer notre refus d'obéir à l'application des nouvelles plaques d'immatriculation visant à nous imposer le logo de cette entité administrative bidon.

15/11/2008

Plaques d'immatriculation en 44 : RDV mercredi pour s'opposer à la censure anti-bretonne

Le collectif 44=Breizh a obtenu un rendez-vous avec plusieurs membres du cabinet du préfet de Loire-Atlantique et «Pays de la Loire», le mercredi 19 novembre à 16H30, à propos de l'affaire des nouvelles plaques d'immatriculation.

Alors que nous pourrions choisir n'importe quel numéro de département sur sa plaque, il y aurait interdiction pour les habitants de Loire-Atlantique de choisi le drapeau breton, pourtant choisit comme identifiant par la région administrative bretonne. Nous serions donc dans l'obligation de porter sur nos plaques le logo de la région «Pays de la Loire», alors que la majorité des habitants du pays nantais refuse cette région administrative.
Ceci constitue est une nouvelle discrimination envers les habitants du pays nantais !

Nous appelons donc à un rassemblement devant la préfecture le mercredi 19 novembre à 16H30, afin de montrer que la population nantaise s'opposera à cette nouvelle censure de son identité bretonne. Nous réclamerons la possibilité de choisir le Gwenn ha Du et le numero 44 sur sa plaque d'immatriculation.