06/01/2009

Inculpations de 6 jeunes : rappels des faits et rendez-vous pour l'organisation du soutien en vue du procès

Après l'arrestation de six jeunes militants de la Réunification à Nantes le 30 décembre, les perquisitions à l'aube chez leurs parents, plus de trente-six heures de garde à vue, des menaces policières sur les prévenus âgés de 18 à 23 ans, le collectif 44=Breizh ne peut que condamner les agissements autoritaires et répressifs des services de police français et des « Pays de la Loire® ». Nous rappelons qui ne leur est reproché que d'avoir jeté de la peinture et du coaltar sur des symboles de la région PdL® !

Les 6 jeunes sont militants ou proches de 44=Breizh. Entre fin août et début décembre 2008, le porte-parole de notre collectif a été convoqué et interrogé trois fois par la police sur des actes de dégradations anti-PdL. Plusieurs fois, les officiers de police ont laissé entendre que la région mettrait le paquet pour que cessent les barbouillages pro-réunification.

Nous rappelons que le président le la région PdL – Jacques Auxiette (P.S.) – avait lui-même cherché à criminaliser les militants du collectif 44=Breizh, lorsqu'en avril 2008 il avait accusé les jeunes qui s'étaient rassemblés devant une séance du Conseil Régional des Jeunes PdL, d'être venu « armés de couteaux », alors que la journée s'était très pacifiquement passée ! Dernièrement, il avait reproché aux policiers de Saint-Nazaire de ne pas avoir fait évacuer par la force un rassemblement pacifique organisé par 44=Breizh et Bretagne Réunie.


Nous rappelons qu'il y a maintenant un an, plusieurs membres du collectif ont postulé pour siéger au CRJ des Pays de la Loire, que tous ont été refusé, que nous nous sommes déplacés devant le CRJ et avons plusieurs fois rencontrés les jeunes conseillers pour que cette institution censée nous représenter prenne en compte le sujet de la Réunification. Le résultat a été un refus de la Région de toute prise en compte du problème de la partition bretonne, même par un organe symbolique comme le CRJ.

Tous les exemples récents nous montrent que c'est la région PdL qui ferme les portes de l'unité à la Bretagne, qui méprise depuis plus de trente ans l'avis des conseils élus et des habitants du Pays Nantais et de la Bretagne dans son ensemble. Nous comprenons et nous légitimons complètement la jeunesse qui, exaspérée par le caractère antidémocratique des PdL, lutte sans violence contre ses symboles, bombes de peinture et ampoules de coaltar dans les mains !

Nous appelons évidemment tous les membres et les organisations de la société civile à soutenir les 6 de Nantes en écrivant à 44=Breizh.

Nous appelons à organiser leur soutien lors d'une REUNION PUBLIQUE LE SAMEDI 10 JANVIER À 14H00, maison des associations, au 21 quai Baco à Nantes.

Nous appelons à une manifestation de soutien le samedi 31 janvier à Nantes,14h00 place de Bretagne à Nantes, et le plus grand nombre à se déplacer le jeudi 12 février à 13h00 devant le tribunal de Nantes pour soutenir les 6 jeunes inculpés. Pour les soutenir juridiquement, vous pouvez dès maintenant envoyer des dons à Skoazell Vreizh, ainsi qu'à Reuz ar Vro au 41 quai Malakoff 44000 Naoned/Nantes pour financer leur campagne de soutien et recouvrir leurs éventuelles – mais lourdes – amendes qu'ils encourent.

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